Les plus fortes épidémies du virus du Nil occidental, qui frappe chaque année les Etats-Unis depuis 1999, semblent suivre des périodes de sécheresse estivale précédées d'hivers doux. D'où l'idée de Paul Epstein, chercheur au Center for Health and the Global Environment de l'Ecole de Médecine de Harvard, et de ses collègues d'utiliser des facteurs météorologiques pour prédire la progression du virus.

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    Selon l'équipe, les épidémies américaines des dernières années et d'autres survenues dans les années 1990 dans différents pays (Israël, Roumanie, Russie...) seraient toutes associées à d'intenses périodes de sécheressesécheresse.

    Par ailleurs, le fait que le moustiquemoustique véhiculant le virus du Nil occidental semble également transporter le virus de l'encéphalite de Saint Louis, apparu aux Etats-Unis en 1933 et dont on a étudié le lien avec le climatclimat dès les années 1970, renforce l'hypothèse d'Epstein.
    Pour le moment toutefois, cette hypothèse relève davantage d'une conviction que de réelles données, encore trop peu nombreuses.
    A l'Université Cornell, d'autres scientifiques explorent la même voie et ravaillent à l'élaboration d'une base de donnéesbase de données qui permettrait d'alerter les autorités sanitaires lorsque des conditions favorables aux moustiques sont réunies.