L'embonpoint touche 35% de la population américaine alors que 27% sont qualifiés d'obèses. Aussi n'est-il pas étonnant que le Ministre de la Santé des Etats-Unis s'inquiète de cette situation en raison de ses répercussions sur la santé publique et du coût financier qu'elle entraîne.

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    Néanmoins, l'analyse de nombreuses études oblige les médecins à reconsidérer les bienfaits d'une perte de poids à long terme. En effet, toutes les personnes obèses ne présentent pas forcément les symptômes de dyslipidémie, c'est-à-dire un taux élevé de lipideslipides, ou du diabètediabète, habituellement associés à l'obésitéobésité. Selon certaines études, le taux de mortalité des patients obèses ayant perdu du poids serait supérieur à celui de personnes obèses dont le poids ne varie pas.

    Les spécialistes estiment que toutes les études réalisées jusqu'à présent font l'erreur de ne pas distinguer la perte de poids volontaire de celle enregistrée suite à une maladie. Aussi le National Institute of Diabetes and Digestive and Kidney Diseases a-t-il décidé de lancer la plus grande étude jamais réalisée aux Etats-Unis sur l'obésité et ses liens avec différentes maladies. Les chercheurs de la Brown Medical School et du St. Luke's-Roosevelt Hospital de New York vont donc suivre sur une période de douze ans 5 000 personnes obèses souffrant de diabète.