Avant l'âge de six mois à un an, la flore intestinale, immature, ne peut lutter efficacement contre des bactéries nocives, notamment celle du botulisme (Clostridium botulinum) que l'on trouve dans le milieu ambiant mais aussi, parfois, dans le miel.


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    Ce qui est bon pour l'adulte ne l'est pas toujours pour le nourrisson. © Rimglow/Fotolia

    Ce qui est bon pour l'adulte ne l'est pas toujours pour le nourrisson. © Rimglow/Fotolia

    Si le miel est recommandé pour soulager la toux, l'Agence française de Sécurité sanitaire des AlimentsAgence française de Sécurité sanitaire des Aliments (Afssa) rappelle qu'il est déconseillé aux nourrissons de moins d'un an. Il est en effet susceptible de provoquer un botulisme infantile, une affection rare mais dont le nombre de cas ne cesse d'augmenter depuis 2004.

    Constipation, faiblesse musculaire générale, difficultés à téter, perte du maintien de la tête et plus rarement paralysie du diaphragme... Le botulisme infantile apparaît lorsque des spores de Clostridium botulinumClostridium botulinum produisent de la toxine botulique. Or cette bactériebactérie est présente dans l'environnement, le sol et les poussières... et dans le miel où elle est apportée par les abeilles avec leur récolte.

    « Chez la plupart des adultes et des enfants de plus de six mois, les défenses naturelles apparues avec le temps empêchent la germination des spores et la croissance de Clostridium botulinum », indique l'OMSOMS. La flore intestinaleflore intestinale du nourrisson étant encore immature, la bactérie s'y développe plus facilement. Voilà pourquoi le miel est contre-indiqué chez les tout-petits.