Lors d'une réunion de l'American Association of Neurological Surgeons, qui s'est tenue à Chicago la semaine dernière, une équipe de neurochirurgie du Cedars-Sinai Medical Center à Los Angeles, en collaboration avec des chercheurs de Celmed BioSciences, a prélevé entre 50 et 100 cellules souches du cerveau d'un ingénieur californien âgé de 59 ans atteint de la maladie de Parkinson, les a mises en culture pendant plusieurs mois et en a injecté à nouveau environ six millions dans le cerveau du patient.


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    Quelque 35% de ces cellules étaient des neurones, dont seule une petite fraction sécrète de la dopamine, une moléculemolécule qui fait défaut chez les personnes souffrant de la maladie de Parkinson. L'équipe a constaté aussitôt une augmentation du niveau de dopamine de 58% et une amélioration de la condition du patient.

    Après un an, le niveau de dopamine enregistré était à nouveau

    identique à celui d'avant l'intervention. Cependant, la réduction des symptômessymptômes de la maladie restait toujours très significative. Cette amélioration pourrait être due à d'autres neurones qui sécréteraient l'acideacide gamma amino butyrique, associé également à la maladie de Parkinson.

    Les neurologues soulignent qu'il s'agit là d'une maladie complexe au cours de laquelle on observe des périodes d'amélioration suivies de rechutesrechutes inexpliquées. Aussi ne faut-il pas fonder trop d'espoirs sur cette unique intervention. Dès à présent, les neurochirurgiens ont demandé l'autorisation de procéder à de nouvelles interventions sur d'autres patients au cours de l'année.