L’Agence nationale du Médicament recherche des volontaires pour participer à la grande l’étude Lucie, qui suivra pendant 10 ans 100.000 femmes portant ou ayant porté des implants mammaires. L'objectif est de déceler les éventuels effets indésirables à moyen et long terme des prothèses PIP.

au sommaire


    Grâce à la cohorte Lucie, les effets secondaires des implants mammaires seront désormais suivis par l’Inserm. © Phovoir

    Grâce à la cohorte Lucie, les effets secondaires des implants mammaires seront désormais suivis par l’Inserm. © Phovoir

    En 2013, l'Agence nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) a estimé à 346.000 le nombre de femmes porteuses d'implants mammaires en silicone en France, dont 30.000 de la marque PIP. Au cours des explantations réalisées de 2001 à 2013, une prothèse PIP sur quatre a été considérée comme défectueuse. Et des incertitudes subsistent quant aux effets à long terme de ces prothèses.

    C'est pourquoi l'ANSM a confié à l'équipe Inserm 1018 (Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations) l'étude baptisée Lucie. La mise en place de cette cohorte vise à évaluer et décrire l'incidenceincidence des effets indésirables liés au port d'implantsimplants mammaires en gelgel de silicone du fabricant PIP. « Les données recueillies vont permettre de connaître l'état de santé des femmes ayant porté ces implants et d'étudier s'il existe un lien éventuel entre les événements déclarés et le port de prothèses PIP », souligne l'Inserm.

    Pour faciliter le recrutement et la fidélisation des participantes, les chercheurs de l'Inserm ont mis en place un dispositif de promotion de l'étude :

    • À la recherche de Lucie : un site internetinternet pour informer le public du déroulement de ce travail et en diffuser les résultats ;
    • Une adresse mail et un numéro Vert, 0 800 20 00 21 (appel gratuit depuis un poste fixe), pour les femmes souhaitant des informations sur l'étude.