Les bébés nés prématurément, même après 8 mois de grossesse, ont des risques plus importants de développer des problèmes respiratoires.

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    Les enfants prématurés ont des risques accrus de développer des maladies respiratoires, même si le terme est proche. © Fanfo / Fotolia

    Les enfants prématurés ont des risques accrus de développer des maladies respiratoires, même si le terme est proche. © Fanfo / Fotolia

    Chaque semaine de grossesse compte. Pour le cerveau mais aussi pour tout le développement de l'enfant. Y compris celui de son appareil respiratoire. Ainsi, plus un enfant naît prématurément et plus il est exposé au risque d'affections respiratoires : pneumonie ou syndromesyndrome de détresse respiratoire. C'est ce qu'indique une étude dirigée par Judith Hibbard de l'université de l’Illinois à Chicago.

    Les prématurés nés entre 34 et 37 semaines de gestationgestation souffrent en effet bien plus souvent de problèmes pulmonaires que les enfants nés à terme, soit après 40 semaines de grossesse. Pourtant, le risque diminue à chaque semaine de gestation supplémentaire.

    Un risque exponentiel

    Ainsi, un nouveau-né mis au monde après seulement 34 semaines de grossesse présente un risque de détresse respiratoire 40 fois plus élevé qu'un autre, né à 37 semaines. Par ailleurs, un prématuré de 37 semaines « y est trois fois plus exposé que les enfants nés à 39 ou 40 semaines », précisent les auteurs.

    Le docteur Hibbard et ses collaborateurs fondent leur analyse sur une base solidesolide. Ils ont en effet recueilli les données concernant 233.844 naissances, survenues entre 2002 et 2008 dans 19 hôpitaux américains. Ils ont aussi constaté que les enfants nés à 38 semaines n'étaient pas plus exposés que ceux nés après 39 et 40 semaines.