La maladie de la mort brutale des chênes est une phytopathologie récemment observée, puisque le premier cas répertorié date de 1995 en Californie. Elle est causée par P. ramorum, un micro-organismemicro-organisme de la famille des Oomycota. Cette espèceespèce peut parasiter plus d'une quarantaine d'espèces végétales, dont les Fagacées (chênes, châtaignierschâtaigniers, hêtreshêtres) et de nombreux conifères. Le parasiteparasite envahit l'arbrearbre par l'écorce, et court-circuite la circulation de la sève élaborée. Les racines dépérissent, entraînant au final la mort de l'arbre par manque d'eau.
La dissémination est très rapide : le parasite se propage par voie aérienne et aquatique, étendant rapidement le foyerfoyer d'infection. Une véritable épidémieépidémie s'étend ainsi sur 400 km le long des côtes californiennes, et progresse depuis août 2001 dans l'Oregon. Les dégâts sont importants : pour le seul Sapin de DouglasSapin de Douglas, espèce très prisée des américains comme sapin de Noël, les enjeux économiques atteignent près d'un milliard de dollars. De plus, l'écorce de séquoias, utilisée massivement en jardinage, peut contaminer des plantes de pépinières comme les rhododendrons et les caméliascamélias. Si en Australie, l'épidémie a pu être stoppée par le déversage aérien de pesticidespesticides, une telle solution est difficilement envisageable dans ces états américains densément peuplés.
Les chercheurs américains ont présenté leurs travaux le jeudi 10 juin, au Joint Genome Institute, révélant un génomegénome de 65 millions de paires de bases comprenant quelques 15.000 gènesgènes. L'équipe espère que la carte du génome de P. ramorum permettra d'identifier des gènes codant pour des protéinesprotéines clés du parasite, ce qui permettra alors la conception de tests de dépistagedépistage et des traitements. Actuellement il n'existe aucun moyen de détecter la présence du parasite avant que l'arbre ne montre des symptômessymptômes visibles qui apparaissent plus d'un an après sa contaminationcontamination.
Everist Hansen, phytopathologiste de l'Université de Corvallis (Oregon), a accueilli ces résultats de façon mitigée : "C'est une bonne nouvelle", déclare-t-il, "mais bien qu'il s'agisse de résultats importants pour la recherche en génétiquegénétique, cela ne mènera pas à une rapide disparition de cette menace environnementale". En effet, si Matteo Garbelotto, phytopathologiste à l'Université de Californie a sélectionné la souche de P. ramorum séquencée pour ses travaux, il n'envisage pas le développement d'outils de dépistage fiables avant un an, et aucun traitement avant une dizaine d'années de recherche.
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