Le gouvernement britannique étudie actuellement une loi qui rendrait obligatoire pour les compagnies de biotechnologies, l'insertion d'un code-barres ADN dans les organismes génétiquement modifiés (OGM).

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    Le National Institute of Agricultural Botany (NIAB) de Cambridge, a cette semaine déposé un brevet pour une technique de marqueurs ADN. Les discussions vont bon train au ministère de l'environnement britannique, selon lequel cette méthode est très encourageante pour améliorer la traçabilitétraçabilité. Cette technologie pourrait même être utilisée pour les textiles afin de détecter les contrefaçons.

    Un test universel

    L'idée consiste à ajouter la même séquence ADN à tous les OGMOGM, ce qui permettrait par un unique test de savoir si tel ou tel aliment est génétiquement modifié. Comme cette séquence ne codera pas pour une quelconque protéine, les propriétés intrinsèques de la plante ne seront pas modifiées. Ce code-barrescode-barres ADN pourrait aussi fournir des informations détaillées sur un produit. Il est possible d'inclure dans cette séquence, de manière compressée, un très grand nombre de précisions.

    Ceci permettra de surveiller les aliments tout au long de la chaîne alimentairechaîne alimentaire et ainsi de permettre au consommateur de réellement savoir ce qui se trouve dans son assiette et a fortiori d'avoir le choix !

    A l'heure actuelle, détecter les OGM est très difficile car il faut savoir quelle séquence rechercher. Et les entreprises sont souvent réticentes pour révéler les informations nécessaires à cette détection, pour des raisons de confidentialitéconfidentialité des données.

    Une coopération très difficile

    Une directive européenne récente oblige désormais les compagnies à fournir des informations précises sur tous les produits génétiquement modifiés, notamment sur la façon de les identifier. Même avec une obligation légale, la coopération reste très difficile.

    Pour cette raison, le code-barres génétique proposé par le NIAB est bien accueilli. En effet, ce test universel permettrait aux entreprises de marquer leur produit sans révéler leur secret.

    Au fil des générations, le code-barres pourrait être altéré ou corrompu, mais cela n'aura que très peu d'importance si seulement quelques plantes dans un champ perdent leur marqueur. De plus le brevet déposé par le NIAB inclue des techniques permettant de corriger les altérations. De quoi encourager les entreprises à coopérer !