Les parents aiment leurs enfants. Autant les uns que les autres. Mais ça, c’est pour la belle histoire. Parce que dans la réalité, les chercheurs notent que certains marquent une préférence pour un membre en particulier de la fratrie. Ils ont même une idée duquel…


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    Nous nous sommes tous déjà posé cette question. Nos parents ont-ils un chouchouchouchou ? L'aîné, a-t-on parfois l'impression. Ou le petit dernier. Mais cette impression correspond-elle à une réalité ? C'est la question que se sont posée des chercheurs de l'université Brigham-Young (États-Unis). Dans la revue de l'American Psychological Association, ils expliquent comment ils sont parvenus à comprendre quels enfants sont plus susceptibles d'être la cible du favoritisme de leurs parents.

    Un penchant pour les filles et les enfants faciles

    Les chercheurs ont fouillé dans de nombreux articles et analysé des bases de donnéesbases de données englobant près de 20 000 participants. Ils ont étudié comment l'ordre de naissance, le sexe, le tempérament et les traits de personnalité d'un enfant sont liés au favoritisme parental. Et comment celui-ci se manifeste. Dans leurs interactions, l'argentargent qu'ils dépensent pour lui ou encore le degré de contrôle qu'ils exercent.

    Résultat, les parents, qu'il s'agisse des mères ou des pères, sont plus susceptibles de favoriser les filles. Idem pour les enfants jugés consciencieux - comprenez, responsables et organisés. Peut-être parce qu'ils sont plus faciles à gérer. Côté autonomieautonomie, les parents semblent plus enclins à la donner à leurs aînés.

    Prendre conscience et corriger le comportement pour la santé mentale des enfants

    Les chercheurs soulignent que les frères et sœurs qui reçoivent un traitement moins favorable de la part de leurs parents ont tendance à avoir une santé mentale plus mauvaise et des relations familiales plus tendues. Il apparaît donc essentiel que tous les enfants se sentent aimés et soutenus à la même hauteur. Et ces travaux pourraient aider les parents à prendre conscience de leurs préjugés pour mieux les effacer et traiter tous leurs enfants de manière équitable.