Pour la première fois, des chercheurs sont parvenus à créer une machine biohybride microscopique qui nage de manière autonome. Elle est propulsée par des cellules cardiaques de rat. © Brian Williams et al., Nature Communications, 2014

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    Les micro-organismes doivent lutter contre des forces de viscositéviscosité lorsqu'ils nagent, ce qui complique également la conception de robotsrobots microscopiques destinés à évoluer dans le même milieu. Faisant fi de cette difficulté, des chercheurs de l'université de l'Illinois (États-Unis) ont conçu une machine biohybride microscopique qui peut justement évoluer seule dans un tel milieu.

    Ayant l'apparence d'un spermatozoïde, elle mesure environ 2 mm de long et se compose d'une tête longue de 454 µm et d'une queue de 1.500 µm. Son corps est composé d'un polymèrepolymère organominéral flexible : le polydiméthylsiloxane ou PDMS. Il est mis en mouvementmouvement de manière autonome par les contractions de cellules cardiaques de rat, des cardiomyocytes, qui ont été cultivées à la jonction entre la tête et la queue.

    Un biobot doté d'un seul « flagelle », tel celui présenté à l'écran, peut nager à une vitessevitesse comprise entre 5 et 10 µm/s.