Dans ce voyage dans un pays méconnu à la géologie particulière, notre guide est à son aise : c’est Jacques-Marie Bardintzeff, volcanologue, chroniqueur à Futura et homme de terrain. Le Turkménistan offre de magnifiques paysages à qui sait les lire.

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    En Asie centrale, à l'est de la mer Caspienne, s'étend une région au climat typiquement continental, avec des températures élevées en été et froides en hiver. Là se trouve un pays au passé multimillénaire, naguère intégré à l'Union soviétique, la Turkménie, devenue le Turkménistan, entre l'Iran, l'Afghanistan (au sud), le Kazakhstan et l'Ouzbékistan (au nord).

    Près des côtes de la mer Caspienne - ou plutôt ce qu'il en reste car elle se réduit depuis plusieurs décennies -, le climat est relativement humide. En revanche, plus à l'est, s'étend un immense désert qui occupe environ 80 % de ce pays grand comme l'Espagne. C'est le Karakoum. En turc, karakum signifie « sable noir ».

    Vers les Portes de l’enfer

    Là commence notre voyage en compagnie de Jacques-Marie BardintzeffJacques-Marie Bardintzeff, volcanologuevolcanologue et rédacteur du blogblog Volcamania sur Futura. Ce scientifique, qui apprécie particulièrement le travail de terrain, parcourt celte région pour en étudier les singularités géologiques, qui ne manquent pas dans cette zone fortement sismique et par endroits montagneuse.

    Son sous-sol est riche en hydrocarbureshydrocarbures, ce qui nous vaut une visite aux « PortesPortes de l'enfer », un incendie volontaire qui dure depuis 1971, que les images et les explications de Jean-Marie Bardintzeff expliquent très bien.

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