À l’heure actuelle, les aires urbaines n’occupent que 3 % de la surface terrestre, mais elles émettent près de 72 % des gaz à effet de serre. Alors que les villes se développent toujours plus vite, comment réduire leur impact environnemental et améliorer la qualité de vie des citadins ? Selon le projet européen Urban Green UP, les solutions viennent de la nature.


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    D'ici à 2050, près de 80% de la population mondiale vivra dans une aire urbaine. Cette augmentation constante de l'urbanisation, combinée au changement climatiquechangement climatique, aura de graves répercussions sur nos vies, en terme de qualité de l'airair, de réchauffement des températures et de risques accrus d'inondations.

    Le projet de recherche européen Urban GreenUP rassemble 25 partenaires, dans huit villes et neuf pays à travers le monde. 

    A Valladolid en Espagne, les chercheurs testent plusieurs solutions inspirées de la nature, des NBS (Nature Based Solutions). La clé de ces solutions réside dans les propriétés naturelles qui peuvent être utilisées pour atténuer les effets du changement climatique.

    Certaines plantes, par exemple, peuvent fonctionner comme un termo-régulateur et réduire la température ambiante, comme l'explique le coordinateur du projet, Raúl Sanchez Francès : "Nous avons des solutions comme les toitstoits végétalisés, les jardins verticaux mobilesmobiles ou les mursmurs végétalisés."

    Une part importante du projet est consacrée au traitement de l'air et de l'eau de pluie dans les villes. Certaines plantes, de part la spécificité de leurs feuilles et de leurs racines, peuvent agir comme des filtres naturels.