Cette vidéo, réalisée à partir d'images radar acquises par le satellite TerraSAR-X, montre l'évolution de la formation d'un des plus grands icebergs connus. Au fil des semaines et des mois, le satellite suit son évolution, de l'apparition de la faille dans la plateforme de glace de Larsen C jusqu'à sa fragmentation.

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    Un iceberg géant s'éloigne progressivement de la plateforme de glace Larsen C d'où il s'est détaché. Comme le montre cette video, le satellite TerraSAR-X a suivi ce vélâge avant même qu'il ait eu lieu. « Ce sujet était très intéressant du point de vue "news" et sur le plan scientifique, nous explique Fabienne Grazzini, d'Airbus IntelligenceIntelligence Defence and Space, qui exploite ce satellite. Mais aussi parce que, du fait de cette région située très au nord, il est très difficile d'avoir des images optiques, à cause des faibles conditions lumineuses à certaines et longues périodes de l'année. »

    Airbus Intelligence Defence and Space continuera à suivre les évolutions de cet iceberg, le temps de comprendre de quoi sera fait son avenir, encore difficile à prédire. D'après Adrian Luckman, glaciologue à l'université de Swansea (Royaume-Uni) et membre de l'équipe scientifique du projet Midas qui étudie de près la progression de cette fissure, « il ne devrait pas partir à la dérive mais plutôt se maintenir dans la région durant plusieurs décennies. Sauf s'il se désintègre... livrant alors une mosaïque de petits morceaux à la dérive vers les eaux plus chaudes ».

    Des images radar pour surveiller l'évolution de Larsen C

    Cette vidéo a été réalisée à partir d'images acquises par le satellite radar allemand TerraSAR-X. Exploité par Airbus Defence and Space, TerraSAR-X acquiert régulièrement des images permettant de suivre l'évolution du détachement de l'iceberg Larsen C.

    L'avantage de ces satellites radar est de travailler de jour comme de nuit et à travers les nuages. Cela est possible car ce sont des satellites actifs, c'est-à-dire qu'ils émettent vers le sol et récupèrent le signal réfléchi, contrairement aux satellites optiques, passifs, qui récupèrent l'énergieénergie lumineuse que la Terre leur envoie.

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