Si vous pensiez encore que la lumière émise par vos lampes, ordinateurs et autres appareils était la raison pour laquelle les moustiques parvenaient à vous trouver, il est temps de faire le deuil de cette idée reçue et de regarder de plus près ce que nous dit la science.


au sommaire


    Trois facteurs semblent guider les moustiques jusqu'à nous : les émissionsémissions de CO2, nos odeurs corporelles et la chaleurchaleur que nous dégageons. Ce petit insecte utilise, concomitamment ou indépendamment, une combinaison de signaux olfactifs, visuels et thermiques pour localiser ses victimes. Son mode opératoire a été démontré dans cette étude du California Institute of Technology (Caltech).

    Les émissions de CO2

    L'envol du moustique (femelle) est déterminé par une augmentation du taux de dioxyde de carbone dans l'airair (dû à nos émissions et à celles des autres mammifères). C'est grâce à ce signal précis que le moustique se met en chasse afin de trouver une proie dans le but de pomper les nutrimentsnutriments nécessaires pour la ponte des œufs. 

    Les œstrogènes 

    La sécrétion d'œstrogènes pourrait également jouer un rôle dans le « choix » du moustique concernant la personne à piquer. Les femmes seraient plus sujettes aux piqûres au milieu de leur cycle menstruelcycle menstruel et lorsqu'elles sont enceintes.

    La transpiration et la température corporelle

    Une transpiration abondante et une température corporelletempérature corporelle élevée sont des signaux attractifs pour le moustique. Évitez donc les activités physiquesphysiques intenses car l'humidité l'attire et vous pouvez avoir la certitude alors de constituer un repas de choix. À l'inverse, les personnes transpirant peu semblent moins sujettes aux piqûres.

    Et nos propres odeurs

    Des odeurs particulières propres à l'hôte ou la prise de certains médicaments ou compléments pouvant modifier légèrement l'odeur corporelle (stéroïdesstéroïdes, acides aminésacides aminés) sont un indicateur phare du moustique pour savoir qui piquer comme le souligne ce groupe d'étude et de recherches en dermato-allergologieallergologie dans cet ouvrage. Il semble que nous ne puissions guère faire le poids face au moustique car l'être humain sécrète une vingtaine d'odeurs en mesure d'alerter l'odoratodorat du moustique.