Situé dans la chaîne de montagnes de Wuling, dans la province du Guizhou (sud-ouest de la Chine), Fanjinshan se caractérise par une amplitude altitudinale qui va de 2 570 à 500 mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui favorise l'existence de types de végétation et de relief très diversifiés. C'est une île de roches métamorphiques dans un océan de karst qui abrite encore de nombreuses espècesespèces animales et végétales dont l'origine remonte au Tertiaire, il y a entre 65 millions et deux millions d'années. L'isolement a favorisé un haut degré de biodiversitébiodiversité avec des espèces endémiquesendémiques, comme le sapinsapin de Fanjinshan (Abies fanjingshanensis) et le rhinopithèque jaune doré du Guizhou (Rhinopithecus brelichi), ou menacées, comme la salamandre géante de Chine (Andrias davidianus), le porte-musc nain (Moschus berezovskii) ou le faisan vénéré (Syrmaticus reevesii). Fanjinshan abrite la forêt primaire de hêtreshêtres la plus vaste et la plus continue de la région subtropicale. Texte Unesco (whc.unesco.org/fr/documents/165868) CC by-sa IGO 3.0 -- Photo : Fanjingshan. © Zhou Wenqing, Office of the Leading Group for World Heritage ApplicationApplication of Tongren City, tous droits réservés

Ces ressources biologiques, en abondance, représentent une grande valeur scientifique et académique. Dans ce très rare écosystèmeécosystème se dénombrent plus de 6.000 espèces biologiques, environ 3.700 espèces végétales (soit 13 % de la totalité de la flore en chine) et 3.000 espèces animales et nombre d'espèces endémiques. Une vingtaine de cours d’eau prennent leur source ici, alimentant les affluents du Yang-Tsé.

Le site est réputé pour la magnificence de ses panoramas montagneux, de ses zones humideszones humides, ses cascades et ses lacs. Un ensemble de paysages sublimés par des phénomènes météorologiques et les contrastescontrastes saisonniers tels que les arcs-en-ciel, les mers de nuagesnuages, les mirages et la légendaire « lumièrelumière de Bouddha ».

Depuis la dynastie Ming qui a régné de 1368 à 1644, la région est un site sacré du bouddhisme. Elle est visitée par 80.000 de touristes chaque année.