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Sur le site du Veillon, en Vendée,les empreintes de dinosauriens ne sont visibles qu'à certaines périodes de l'année, surtout en hiver lorsque les courants marins entraînent le sable au large.
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Sur le site du Veillon, en Vendée,les empreintes de dinosauriens ne sont visibles qu'à certaines périodes de l'année, surtout en hiver lorsque les courants marins entraînent le sable au large.
L'étude des traces (photographies, relevés....) permet de distinguer différents dinosauriens bipèdes dont :
Les Eubrontes veillonensis ont laissé les plus grandes traces connues actuellement sur le site. Certaines empreintes peuvent atteindre 0,50 m. Elles présentent trois doigts. A leur extrémité , on distingue nettement des griffes.
L'absence de traces caudales permet de savoir qu'il relevait leur queue pendant les déplacements. Lors des arrêts, elle servait de point d'appui comme en témoignent les empreintes.
L'étude des traces ne permet pas d'obtenir des informations sur le régime alimentaire de ces dinosauriens bipèdes car la présence de griffes ne signifie nullement qu'il s'agit de carnosaurien (exemple les lapins qui ont des griffes, sont herbivores). Seule la découverte de dents et de machoires permettrait d'en savoir plus, mais le milieu estuarien, un peu acide est peu propice à la conservation des ossements.
Les Grallator ont également laissé des traces. Elles sont plus petites. Sans doute s'agit-il de Coelurosauriens. A ce jour, on a pu identifier trois espèces : Grallator maximus - Grallator variabilis - Grallator olonensis.
Le Talmontopus tersi est un autre ichnotype identifié sur le site. Il appartiendrait à un ornithopode. Ce serait un dinosaurien bipède, peut-être herbivore, un peu à l'image des Iguanodons du Crétacé.
Propice à la conservation des empreintes, la plage du Veillon possèdent également des traces de pattes de petits reptiles quadrupèdes : les Batrachopus gilberti. Il s'agit probablement de pseudosuschiens ressemblant aux iguanes actuels.