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    Usages, pistes de recherche, et protection des tourbières

    Usages, pistes de recherche, et protection des tourbières

    Les usages de la tourbières

    La tourbe n'a pratiquement jamais été utilisée, ni comme combustible, ni comme support de culture. Toutefois, une petite exploitation est en préparation, mais devrait être limitée dans l'espace et ; elle ne devrait concerner que les besoins locaux.

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    D'autres usages ont pour cadre les tourbièrestourbières de l'archipelarchipel :
    La cueillette de la " plate-bière " (Rubus chamaemorus) est très répandue à la fin de l'été. Le fruit orangé de cette mûre de petite taille est délicieux en confiture ... ou en liqueur.
    La chasse est importante sur les tourbières. Il y a 600 chasseurs à St-Pierre-et-Miquelon et certains apprécient les tourbières pour y chasser les canards, les bécassines ou la Bernache du CanadaBernache du Canada.
    Les pêcheurs ne sont pas en reste, puisque l'Omble de fontaine (Salvelinus fontinalis), un Salmonidé fort apprécié, fréquente nombre d'étangs et de ruisseaux de tourbières.

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    Pistes de recherche à mettre en place

    Il y aurait ample matière à recherche sur les tourbières de St-Pierre et Miquelon, tant pour des étudiants réalisant leur mémoire ou leur thèse que pour des amateurs ou professionnels souhaitant élargir leurs horizons.
    Tout d'abord, il serait utile de réaliser un inventaire exhaustif des tourbières de l'archipel, en employant une typologie adaptée et en en déterminant aussi les caractéristiques physico-chimiques.

    La phytosociologiephytosociologie des tourbières gagnerait à être caractérisée, en comparant les milieux de l'archipel avec ceux de Terre-Neuve ou du continent nord-américain voisin.
    Parmi les études botaniquesbotaniques qui seraient utiles, signalons celle des alguesalgues d'eau douceeau douce. Maints groupes zoologiques n'ont pas non plus été approfondis.

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    Protection des tourbières

    Dès l'apparition, dans les années 1970/80, des véhicules tout-terrain, des mesures ont été prises pour en limiter les dégâts sur les tourbières. Ces mesures sont donc intervenues suffisamment tôt pour préserver nos tourbières, même si cela ne s'est pas fait sans moult contestations, qui se sont estompées au vu des dégâts infligés à la nature de la grande île voisine de Terre-Neuve par de tels véhicules.

    S'il n'existe pas de menaces particulières et immédiates sur nos tourbières, il conviendrait néanmoins de prévoir tout particulièrement la protection des quatre tourbières mentionnées plus haut. Le moyen le plus approprié pour cette action devrait être réfléchi ; l'amélioration de certains éléments de la connaissance de ces milieux serait un préalable nécessaire.

    Les cas où l'on peut encore préserver des tourbières en bon état, sans avoir à 'jouer les pompiers', ne sont pas si nombreux. Ne devait-on pas en profiter pour s'assurer de la pérennité de ces milieux, sans attendre que des menaces ne se profilent ? Les tourbières sont rares en France. Il conviendrait donc de mieux connaître et de préserver celles qui sont si typiques de notre seule terre nord-américaine.