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    Ce festival médiéval du mois de Mai a été créé en 1996 par l'Office de tourisme du Pays Sedanais. Il attire plus de 40.000 spectateurs et mobilise 400 bénévoles.

    Artistes de la compagnie Entr'act Ouroboros, au festival médiéval de Sedan.© Vassil, <em>Wikimedia, </em>DP

    Artistes de la compagnie Entr'act Ouroboros, au festival médiéval de Sedan.© Vassil, Wikimedia, DP

    Depuis treize ans le Festival Médiéval de Sedan est devenu un des plus importants d'Europe et se déroule aux abords du Château fort de Sedan. Comme tous les ans vous pourrez y découvrir de nombreuses animations et un marché médiéval. - infoline festival médiéval : +33 3 24 27 73 74

    Image du site Futura Sciences

    L'église Saint Charles de Sedan classée monument historique.

    La Chapelle oratoire de la Croix Piot, site inscrit.

    L'église Sainte Onesime à Donchery classée monument historique.

    Le Palais des Princes, dernière résidence des Princes de Sedan.

    La région fut un des lieux marquants des affrontements franco-allemands en 1870,1914 et 1940.

    Point de Vue de la Marfée à Noyers Pont-Maugis : superbe panorama et point stratégique utilisé par différentes armées.

    La Croix de MacMac-Mahon à Balan, lieu de mémoire où le Maréchal fut blessé

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    Le Monument des Braves Gens à Floing, en mémoire des chasseurs d'Afrique de la Division du Général Marguerite. Pendant la bataille de 1870, à Floing, les chasseurs  d'Afrique, des cavaliers, ont chargé et se sont fait massacrer. Guillaume 1er observait les charges et s'est exclamé devant leur courage : "Ah ! les braves gens !" En 1910 a été inauguré le mémorial des chasseurs d'Afrique, "les braves gens".

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    « Les braves gens »   ...Plus un bruit, plus un souffle sous l'ardent soleil. Les cœurs seuls battaient....Mais à ce moment, sur la crête du coteau, un officier parut, à cheval, blessé, et que deux hommes soutenaient. On ne le reconnut pas d'abord. Puis un grondement s'éleva, roula en une clameur furieuse. C'était le général Margueritte, dont une balle venait de traverser les joues, et qui devait en mourir. Il ne pouvait parler. Il agita le bras, là-bas, vers l'ennemi...
    Les trompettes sonnaient, la masse s'ébranla, d'abord au trot...

    Puis, à mesure que le trot s'accélérait, se changeait en galop enragé, les chasseurs d'Afrique poussaient, à la mode arabe, des cris sauvages, qui affolaient leurs montures. Bientôt, ce fut une course diabolique, (...) que le crépitement des balles accompagnait d'un bruit de grêle, en tapant sur tout le métal, les gamelles, les bidons, le cuivre des uniformes et des harnais.

    ...C'était l'anéantissement fatal et prévu du premier escadron......La charge fut reprise, le deuxième escadron s'avançait dans une furie grandissante... Deux cents mètres furent encore franchis, au milieu de l'assourdissante clameur de tempêtetempête.
    ...Et le deuxième escadron fut ainsi fauché à son tour, anéanti, laissant la place à ceux qui le suivaient.
    ...Enfin, ce ne fut que le quatrième escadron à la quatrième reprise qui tomba dans les lignes prussiennes.
    ...Les régiments allaient y laisser les deux tiers de leurs effectifs, il ne restait de cette charge fameuse que la glorieuse folie de l'avoir tentée.

    Dans un effort suprême pour briser le cercle au moment où il se fermait, l'inutile et glorieuse charge de la division Margueritte avait arraché au roi un cri d'admiration: « Ah ! les braves gens ! » D'après le roman d'Emile Zola, « La Débâcle

    Et dans le même esprit :

    La Maison de la Dernière Cartouche à Bazeilles, auberge dans laquelle les Français se batteront contre les Bavarois lors de la guerre de 1870, jusqu'à la dernière cartouche.

    La Dernière cartouche de Alphonse de Neuville, Musée de Bazeilles

    La Dernière cartouche de Alphonse de Neuville, Musée de Bazeilles

    "Grâce surtout à l'activité de M. le capitaine Aubert, la maison fut rapidement mise en état de défense ; ce brave officier, prenant un fusil, se plaça ensuite à l'une des fenêtresfenêtres, et, grâce à sa merveilleuse adresse, il amena chez les hommes une émulationémulation qui fut loin d'exclure le calme.

    Cependant, malgré les pertes considérables qu'il éprouvait, l'ennemi avançait toujours. Voyant que notre maison allait être cernée et me trouvant dans l'impossibilité de marcher, j'engageai les officiers qui se trouvaient avec moi à me laisser avec quelques hommes et à se retirer sur le gros de la division. Pas un ne voulut y consentir et tous me déclarèrent qu'ils se défendraient avec moi jusqu'à la fin (...) Au bout de deux heures, nous fûmes complètement cernés par le 15e régiment bavarois. Bientôt notre maison se trouva dans le plus piteux état ; les portesportes et les fenêtres étaient percées à jour ; notre toituretoiture à moitié enlevée par un obus qui nous blessait quatre ou cinq hommes. Malgré cela la lute continua toujours avec acharnement. Elle ne cessa qu'avec nos munitions".

    Commandant Lambert, "Rapport sur la bataille de Bazeilles", in Habeneck Charles, les régiments martyrs, Paris, Pagnerre, 1871.

    Le Musée du souvenir et de la grotte de Gaulier à Floing en mémoire aux résistants Ardennais.

    Point de Vue de la Marfée à Noyers Pont-Maugis : superbe panorama et point stratégique utilisé par différentes armées en 1870, 1914 et 1940.