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Face aux pressions constantes exercées par les activités humaines sur le littoral et aux dégradations de l’environnement marin et de ses ressources ; les récifs artificiels représentent une solution.
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Face aux pressions constantes exercées par les activités humaines sur le littoral et aux dégradations de l’environnement marin et de ses ressources ; les récifs artificiels représentent une solution.
Si les récifs artificiels diversifient et développent la biodiversité marine, quelles conséquences ont-ils sur la pêche ? Sont-ils avantageux pour cette activité commerciale ?
Pour évaluer les gains directs apportés aux pêcheries par les récifs artificiels, la voie la plus convaincante est de pratiquer des pêches expérimentales avec des professionnels selon un protocole strict, qui est répété dans tous les cas de figure. L'unité d'évaluation classique en halieutique (science des pêches) est le taux de capture par unité d'effort (CPUE). Ainsi, au Portugal, on a pu montrer que les CPUE étaient deux fois plus élevés (voir le graphique ci-dessous) sur les récifs que sur les zones sableuses (près de 6 kg/3h/750 m de filet, contre 3 kg sur les zones périphériques, bilan de 144 pêches). En Italie, les rendements peuvent être entre 1,5 à 4 fois plus élevés (2,5 à 3 kg/12h/500 m de filet, contre 0,6 à 2 kg sur les zones témoins (roche et sable), bilan de 119 pêches).
Les aménagements de récifs artificiels permettent une augmentation des rendements de pêche (en moyenne, d'un facteur 2) et également une diversification des captures, avec l'apparition d'espèces ayant une préférence pour les habitats rocheux.