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    Les activités humaines ont provoqué depuis de nombreuses décennies des transformations non négligeables de l'environnement (acidification des milieux, altération des écosystèmesécosystèmes, érosion de la biodiversitébiodiversité). Tous les milieux naturels portent les stigmatesstigmates de ces activités. Il est donc nécessaire d'évaluer, par des réseaux de surveillance, la responsabilité de l'être humain dans ces perturbations.

    La pollution atmosphérique

    Si les éléments chimiques naturellement présents dans l'environnement ont été longtemps en équilibre entre les différents compartiments (lithosphèrelithosphèrehydrosphèrehydrosphère, atmosphèreatmosphère et biosphèrebiosphère), ce n'est plus le cas depuis l'avènement de l'ère industrielle. Les perturbations actuellement observées atteignent les endroits les plus reculés de la planète tels que les pôles. Des sources d'origine anthropique (secteurs énergétique, industriel ou du transport) émettent de nombreux contaminants vers l'atmosphère (dioxyde de carbonedioxyde de carbone, substances azotées, métauxmétaux, molécules organiques) qui s'ajoutent aux substances provenant des sources naturelles (volcanismevolcanisme, érosions des roches, etc.).

    Les activités humaines provoquent des émissions de nombreux composés vers l’atmosphère. © Hans CC0 - Domaine public
    Les activités humaines provoquent des émissions de nombreux composés vers l’atmosphère. © Hans CC0 - Domaine public

    Les réseaux de surveillance

    Les impacts occasionnés aux milieux naturels (eutrophisationeutrophisation, acidification, érosion de la biodiversité) nécessitent une surveillance active de ces différentes substances. C'est le rôle des réseaux de surveillance, tant spatiaux que temporels, mis en place au niveau national et international.

    À titre d'exemple, le réseau national de suivi à long terme des écosystèmes forestiers (RENECOFOR), mis en place par l'Office national des forêts (ONF) en 1992, évalue les dépôts atmosphériques de certains contaminants et leurs effets sur 27 placettes forestières (sous-réseau CATAENAT). Mais la mise en place de tels réseaux étant relativement complexe et coûteuse, l'utilisation d'organismes biologiques sensibles à la pollution atmosphérique - la biosurveillancebiosurveillance - s'avère un outil complémentaire de grand intérêt.