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    L'Association Française de l'Hydrogène (AFH2)

    C'est face à la pollution croissante des villes, au problème préoccupant de l'effet de serreeffet de serre et à l'impossibilité pratique de stocker les énergies non fossilesfossiles que l'Association Française de l'Hydrogène (AFH2) a été créée. Elle réunit des institutions, des laboratoires, des entreprises et des spécialistes en vue de promouvoir de développement et l'utilisation de l'hydrogène en tant que carburant qui va jouer un rôle essentiel dans les systèmes énergétiques du futur. Cette association est membre de l'European Hydrogen Association.

    AFH2 joue un rôle d'informateur par des échanges et actions diverses entre ses membres, mais aussi auprès des élus et les administrations, des industriels et du public à travers les médias, des conférences ou des expositions.

    Les domaines de prédilection de AFH2 sont les suivants : la production de diverses sources d'énergie primaireénergie primaire et leur impact sur l'environnement, les modes de distribution et de stockage de l'hydrogène, les procédés d'utilisation (combustion et production directe d'électricité), les applications à l'habitat, au transport et à l'industrie mais aussi la sécurité et la réglementation associée à ces activités.

    Les transports sont responsables d'une grande production de CO2CO2. Alors que les transports en commun de plusieurs pays roulent à l'hydrogène (prototypes fonctionnant avec des piles à combustible), la France reste en retard. Des projets sont aussi à l'étude pour l'aviation.

    Le logement et l'industrie participent aussi à la production mondiale de CO2. Dans certains pays, l'hydrogène est injectée dans le réseau de gaz naturelgaz naturel pour diminuer les émissionsémissions en gaz à effet de serregaz à effet de serre. De plus, les progrès des piles à combustibles (réaction électrochimique de l'hydrogène avec l'oxygèneoxygène qui produit de l'énergie) et des turbines à gazturbines à gaz spécifiques permettront la cogénérationcogénération de chaleurchaleur et d'électricité sur des sites de tailles variées et conduiront à des rendements améliorés.

    Mais pour produire de l'hydrogène, des centrales de production ont le choix entre reformer des énergies fossilesénergies fossiles ou de biomassebiomasse (biogazbiogaz par exemple), avec le souci de minimiser les rejets ou les retenir (injection dans des couches sédimentaires profondes); faire une électrolyseélectrolyse de l'eau à l'aide d'énergies renouvelablesénergies renouvelables (hydraulique, éolienneéolienne, photovoltaïque ou géothermique); ou par dissociation thermochimique de l'eau avec des réacteurs nucléaires à haute température spécialisés (ce débat reste ouvert compte tenu des impacts de cette technique sur l'environnement).

    Le problème rencontré par les chercheurs n'est pas les lobbies pétroliers comme nous pouvions le penser, puisque des compagnies comme Shell investissent dans cette voie, mais la réglementation qui considère l'hydrogène comme produit chimique dangereux et non comme source d'énergie. Les contraintes liées au transport et au stockage de cette matièrematière devraient être, selon AFH2, fonction du volumevolume transporté (une pile à combustible pour véhicule particulier nécessite une quantité minime d'hydrogène). Cette barrière législative ne contribue donc pas à la diminution des coûts de production de l'hydrogène.

    Pour sécuriser le problème du stockage de l'hydrogène, de nombreuses recherches, soutenues par l'AFH2, sont donc mises en œuvre dans ce secteur, notamment avec des réservoirs cryogéniques à hydrogène liquideliquide ou à très haute pressionpression (700 barbar) ainsi que des hydrures ou nanotubes de carbonenanotubes de carbone. L'hydrogène reste de toute façon le vecteur d'énergie de demain.