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    Croire que cette faunefaune sauvage a besoin d'un coup de pouce dans sa quête alimentaire est une erreur. Les zones protégées des jungles d'Amérique ont beau le rappeler sans cesse, cette pratique reste courante.

    Singe<em> Saimiri sciureus.</em> © Josh More, Flickr, CC by-nc 2.0
    Singe Saimiri sciureus. © Josh More, Flickr, CC by-nc 2.0
    Singe-écureuil (<em>Saimiri sciureus</em>). © Sylvain Lefebvre et Marie-Anne Bertin, DR
    Singe-écureuil (Saimiri sciureus). © Sylvain Lefebvre et Marie-Anne Bertin, DR

    Les conséquences néfastes du nourrissage des animaux

    Au Costa Rica par exemple, dans le parc national de Manuel Antonio, les touristes sont nombreux à nourrir les saïmiris (singes-écureuils) qui n'hésitent plus à s'approcher pour le plus grand plaisir des tout-petits : le zoo grandeur nature !

    Grands malins, les singes capucins de Cahuita, quant à eux, peuvent faire preuve d'une certaine agressivité lorsqu'ils volent les paquetspaquets de chips et les gâteaux dans les poches des touristes : ils savent reconnaître les friandises, rangez-les donc bien à l'intérieur de vos sacs. Bien que cocasse, cette pratique a des impacts non négligeables : les groupes de singes s'établissent à proximité des sentiers sur des territoires de taille réduite puisque la nourriture y est en abondance.

    Les migrations et les chances de rencontre entre les groupes diminuent, ce qui engendre à long terme une augmentation du degré de consanguinitéconsanguinité entre les individus d'un même groupe. Ainsi, les probabilités de voir apparaître des malformationsmalformations ou des individus stériles chez les nouvelles générations ne cessent de s'accroître.