[EN VIDÉO] 5 déchets alimentaires que vous n'auriez jamais pensé réutiliser Chaque Français jette en moyenne 30 kg de nourriture par an. Une grande partie de...
Le terme de pyrogazéification renvoie à un procédé ancien remis au goût du jour par les enjeux environnementaux auxquels fait aujourd’hui face notre société. On parle en effet de pyrogazéification lorsque l’on traite une ressource ou des déchets d’abord par pyrolyse puis par gazéification.
C’est par pyrogazéification que nos ancêtres ont produit le gaz de houille utilisé pour l’éclairage de nos villes au XIXe siècle. Dans les années 1980, des solutions de pyrogazéification ont commencé à être imaginées pour le traitement de nos déchets. Un peu plus tard encore, elles ont commencé à être envisagées comme des solutions de valorisation énergétique.
Rappelons que la pyrolyse consiste en la décomposition thermique de matière carbonée à haute température. Typiquement entre 400 et 1 500 °C. Le tout en absence d’oxygène. La pyrolyse produit une phase solide — du charbon, du char ou du coke —, une phase liquide — de l’huile — et une phase gazeuse. La gazéification, ensuite, transforme les parties carbonées solide et liquide en gaz de synthèse — le syngas. Par apport d’une faible quantité d’un agent oxydant comme l’air ou l’eau. Il ne reste alors que de faibles quantités de résidus minéraux et de carbone non transformés.

Produire du biométhane
La composition du produit de la pyrolyse dépend de la température à laquelle l’opération se déroule, du temps de séjour des matières dans le pyrolyseur, de la pression de fonctionnement ou encore de la vitesse de chauffage, notamment. Le syngaz obtenu en fin de processus dépend des conditions opératoires et de la nature des ressources pyrogazéifiées. On y trouve de l’hydrogène (H2), du monoxyde de carbone (CO), du dioxyde de carbone (CO2), de l’azote (N2) et un peu de méthane (CH4). L’intérêt étant d’obtenir un gaz substituable au gaz fossile.
Ainsi, la pyrogazéification est aujourd’hui considérée comme l’un des procédés par lesquels on peut produire du biométhane. À partir de déchets solides peu ou mal valorisés. Des déchets résiduels dits secs, jusqu’ici souvent destinés à l’enfouissement ou à l’incinération. Les experts parlent alors de biométhane de 2e génération qui complète la production par méthanisation. Ils y voient une manière de valoriser, dans le cadre d’une économie circulaire locale, les ressources et les déchets non recyclables en produisant un gaz renouvelable susceptible de participer à la décarbonation de notre économie.
En juin 2022, près de 50 projets de pyrogazéification pour injection sur le réseau avaient été recensés en France. Avec un potentiel de valorisation de près de 1,3 million de tonnes de déchets. Essentiellement des déchets du bois et de la biomasse dite propre (connexes de scierie, déchets verts, etc.).
Comparatifs et bons plans

Maison
Maison
Bon plan Cdiscount : ce pack de literie Deko Dream est à moins de 350 € !

Tech
Tech
Le prix de cette tronçonneuse sans fil Bosch est brisé sur Amazon !

Maison
Appareil électroménager
L'aspirateur robot haut de gamme Roborock S8 profite d'une remise exceptionnelle de 150 € sur Cdiscount

Tech
lecteur Blu-ray
Le gagnant de notre comparatif des lecteurs Blu-ray

Tech
VPN
Le gagnant de notre comparatif des VPN

Tech
souris Bluetooth
Le lauréat de notre comparatif des souris Bluetooth