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    CO2 piégé dans du basalte sous la forme de minéraux de calcite. © PNNL Pacific Northwest National Laboratory CC by-nc-sa 2.0

    CO2 piégé dans du basalte sous la forme de minéraux de calcite. © PNNL Pacific Northwest National Laboratory CC by-nc-sa 2.0

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    On désigne par le terme de « piège à CO2 » l'ensemble des mécanismes et matériaux capables de fixer le dioxyde de carbonedioxyde de carbone de l'airair ou de l'eau.

    On distingue deux types de pièges à CO2, les pièges naturels et les pièges artificiels.

    Pièges à CO2 naturels

    Les pièges à CO2 naturels sont ce que l'on appelle les puits de carbonepuits de carbone. Ceux-ci reposent sur des mécanismes biochimiques (photosynthèsephotosynthèse, calcificationcalcification) et thermodynamiquesthermodynamiques (dissolution dans les océans). Des expériences de géoingénieriegéoingénierie tentent d'améliorer artificiellement ces pièges à carbone.

    Pièges à CO2 artificiels

    Les pièges artificiels font partie des techniques de capture et séquestration du CO2, encore au stade expérimental. Plusieurs procédés sont en développement, certains basés sur les propriétés d'un matériaumatériau ou d'un solvantsolvant, d'autres sur des procédés de séparationséparation du gazgaz carbonique.

    C'est le cas par exemple du matériau de l'institut Lavoisier MIL-101 (téréphtalate de chromechrome), capable de capturer 400 m3 de CO2 dans un mètre cube de poudre, ou encore des procédés de séparation pré ou post-combustion suivis d'une compressioncompression du gaz obtenu.