On désigne par le terme de « piège à CO2 » l'ensemble des mécanismes et matériaux capables de fixer le dioxyde de carbone de l'air ou de l'eau.
On distingue deux types de pièges à CO2, les pièges naturels et les pièges artificiels.
Pièges à CO2 naturels
Les pièges à CO2 naturels sont ce que l'on appelle les puits de carbone. Ceux-ci reposent sur des mécanismes biochimiques (photosynthèse, calcification) et thermodynamiques (dissolution dans les océans). Des expériences de géoingénierie tentent d'améliorer artificiellement ces pièges à carbone.
Pièges à CO2 artificiels
Les pièges artificiels font partie des techniques de capture et séquestration du CO2, encore au stade expérimental. Plusieurs procédés sont en développement, certains basés sur les propriétés d'un matériau ou d'un solvant, d'autres sur des procédés de séparation du gaz carbonique.
C'est le cas par exemple du matériau de l'institut Lavoisier MIL-101 (téréphtalate de chrome), capable de capturer 400 m3 de CO2 dans un mètre cube de poudre, ou encore des procédés de séparation pré ou post-combustion suivis d'une compression du gaz obtenu.
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