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    La fumeterre officinale est aussi appelée Pied-de-Céline. © F. Le Driant/FloreAlpes.com

    La fumeterre officinale est aussi appelée Pied-de-Céline. © F. Le Driant/FloreAlpes.com

    D'une odeur âcre, la fumeterre tire son nom du latin fumus qui signifie fumée. Cette plante, fréquemment retrouvée dans les jardins et les vignes, est utilisée depuis l'Antiquité pour ses applicationsapplications médicinales et cosmétologiques.

    La fumeterre est une herbacée annuelle, à la tige fragile portant des feuilles ramifiées. Ses petites fleurs violettes, blanche ou roses selon les espèces sont reconnaissables à leur forme tubaire, et sont généralement regroupées en grappes. Traditionnellement récoltée à la main, après avoir été coupée, au ras du sol, la fumeterre est ensuite mise à sécher en couches minces, à 35 °C au maximum. Elle est ensuite conservée dans un endroit sec, de préférence fermé.

    La fumeterre ouvre l'appétit

    En phytothérapiephytothérapie, la fumeterre est utilisée pour ses propriétés apéritives : en accélérant les contractions des muscles lissesmuscles lisses des intestins, elle favorise la digestion et stimule l'appétit. Cependant, elle peut se révéler toxique lorsqu'elle est prise à forte dose. Dans ces conditions, elle peut paralyser les muscles lisses respiratoires. C'est pourquoi la fumeterre devra être utilisée sur avis médical uniquement.

    Sources :

    • Phytothérapie, la santé par les plantes, Vidal Éditeur
    • Plantes médicinalesPlantes médicinales, Gründ

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.