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    Le diable cornu, également appelé diable épineux (Moloch horridus) est un petit lézard endémique d'Australie, qui occupe essentiellement les zones désertiques et broussailleuses du pays. Appartenant à l'ordre des squamates et à la famille des agamidés, il est l'unique représentant du genre Moloch, un nom qui vient de la divinité éponyme, représentée par un homme à tête de taureau. Quant au terme horridus, il signifie « rugueux » en latin. Un nom scientifique qui, à lui seul, laisse imaginer une anatomieanatomie quelque peu effrayante ! Et pourtant... 

    Le Moloch horridus, ou diable cornu. © National Geographic Wild France

    Sous une armure diabolique, un insectivore angélique !

    Petit, mais piquant : le diable cornu possède un corps trapu ne dépassant pas les 20 centimètres de long, queue bien dressée incluse, hérissé d'épines pointues. En réalité, il s'agit d'excroissances écailleusesécailleuses, dont les plus remarquables sont sur sa tête, d'où son appellation diabolique. Si sa teinte est généralement beige, il est capable d'homochromiehomochromie, adaptant ainsi sa coloration au milieu ambiant : une technique de camouflage qui lui permet de passer inaperçu auprès de ses prédateurs, mais également de surprendre ses proies, qui ne sont autres que les fourmisfourmis, dont il raffole.

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    En chasseur diurnediurne, il se place devant la file d'insectesinsectes et les ingurgite à la queue-leu-leu : à une vitessevitesse de 20 à 30 par minute, il peut en avaler jusqu'à 2 000 par repas ! Et pour boire ? Parfaitement adapté au milieu désertique, il a la capacité de s’hydrater dans le sable, en s'y enfouissant pour absorber l'humidité à travers sa peau, grâce au réseau de canaux microscopiques situé entre ses écailles. Il est également capable de stocker de l'eau au niveau de la boule graisseuse située à l'arrière de sa tête, en cas de période de sécheressesécheresse.

    Sous ses airsairs de guerrier des sablessables, ce petit lézard solitaire est totalement inoffensif. En cas de menace, il adopte une stratégie de défense passive, en gonflant son abdomenabdomen et baissant la tête, de sorte à faire ressortir ses épines à des fins d'intimidation. De toute façon, les quelques varans qui s'aventurent à le croquer s'en souviendront ! 

    Le statut du Moloch horridus

    Moloch horridus est évalué comme « préoccupation mineure » par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), et ne figure pas aux annexes de la Convention sur le commerce international des espècesespèces de faunefaune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites). Toutefois, son exportation est strictement interdite par le gouvernement australien.

     

     

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