au sommaire


    Depuis quelques années, le monde a pris conscience du désastre de la pollution plastiqueplastique. Des calottes polaires jusqu'aux fonds des océans, ils sont partout. Une nouvelle étude, menée par le Scripps Institution of Oceanography de San Diego et publiée dans Limnology et Oceanography Letters, révèle que l'ampleur de cette pollution est bien plus grande qu'on le pensait. Les mesures précédentes comptaient environ 10 pièces de microplastiquesmicroplastiques par mètre cube d'eau, les nouvelles en comptent 8,3 millions !

    Les scientifiques comptent la quantité de mini-microplastiques dans le corps des salpes. © Jennifer Brandon, UC San Diego
    Les scientifiques comptent la quantité de mini-microplastiques dans le corps des salpes. © Jennifer Brandon, UC San Diego

    Un bond de géant qui s'explique par la prise en compte de fragments beaucoup plus petits dans les estimations. Avant, seuls les microplastiques de plus de 333 micronsmicrons étaient comptabilisés, maintenant, des « mini-microplastiques » d'à peine 10 microns sont aussi pris en compte grâce un animal insolite : les salpes.

    Les salpes vivent en surface et filtrent l'eau pour se nourrir. Quand ils avalent du microplancton, ils ingèrent aussi des mini-microplastiques qui restent dans leur organisme. En ajoutant les microplastiques détectés dans les eaux de surfaces à ceux retrouvés dans le corps des salpes, les scientifiques obtiennent cette estimation effrayante de 8,3 millions de microplastiques par mètre cube d'eau. Même si l'OMSOMS estime que, pour le moment, les microplastiques n’affectent pas la santé humaine, elle reste une menace sérieuse pour les animaux marins

    Logo WhatsApp

    Suivez Futura sur WhatsApp et Google Actualités
    pour ne rien rater de l’actualité sciences & tech !

    Logo Google Actualités