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    En 2006, un « pizzly » est observé pour la première fois dans la nature. Un ours résultant d'une reproduction opportuniste entre un grizzlygrizzly et un ours polaire. Il arbore un pelage blanc et brun, dont les motifs varient selon les individus. Depuis, ce croisement a été remarqué plusieurs fois. Un phénomène qui risque de s'amplifier. En cause ? Le réchauffement climatiqueréchauffement climatique, une fois de plus. 

    Larisa DeSantis de l'université Vanderbilt (Tennessee, États-Unis) explique le pizzly, une espèce hybride de grizzly et d'ours polaire. © Université Vanderbilt

    L'ours polaire est une espèceespèce hyper spécialisée : les phoques sont sa proie principale. Bien que les morsesmorses, les bélugasbélugas et plusieurs espèces de poissonspoissons soient également au menu. Ces restrictions alimentaires, couplées à la fontefonte de la banquisebanquise arctiquearctique où ces ours vivent, menacent particulièrement leur existence. « Les ours polairesours polaires sont tellement spécialisés dans la chasse aux phoques qu'ils pourraient avoir plus de mal à s'adapter au réchauffement de l'Arctique », souligne Larisa DeSantis, paléontologuepaléontologue et coautrice d'une étude sur le sujet.

    Ce qui n'est pas le cas des grizzlys, dont ils auraient divergé il y a seulement un demi-million d'années. Le réchauffement aidant, les aires de répartitionaires de répartition de ces deux espèces vont se superposer de plus en plus fréquemment. Accroissant les chances de rencontre... et de naissance des pizzlys. Des hybrideshybrides peut-être moins spécialisés, à l'image des grizzlys. Seront-ils plus à même de s'adapter aux nouvelles conditions climatiques qui les attendent ? Seul le temps nous le dira, estime Larisa DeSantis.

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