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    L'Institut des Sciences et Technologies de l'Environnement de l'Université autonome de Barcelone (Icta-UAB) a publié ce 25 janvier 2022 un article, publié dans la revue Environnement Pollution, sur la pollution par les microplastiques en mer Méditerranée. À ce jour, et selon des estimations, les eaux de surface de la mer Méditerranée contiendraient 84.800 microplastiquesmicroplastiques par km², et ce chiffre augmente à mesure que leur taille de ces déchetsdéchets diminue.

    Cependant, ces données ne font état que de la pollution en surface en raison d'un manque d'études dans les eaux en profondeur. Les scientifiques s'attendent donc à ce que le niveau de microplastiques représente une quantité bien plus importante en prenant en compte toute la colonne d'eau. 

    La science qui étudie les microplastiques dans les fonds marins est toute récente et la diversité des méthodes et des terminologies utilisées rendent difficile l'analyse des données. © Ifremer, Ramoge Explorations 2018 
    La science qui étudie les microplastiques dans les fonds marins est toute récente et la diversité des méthodes et des terminologies utilisées rendent difficile l'analyse des données. © Ifremer, Ramoge Explorations 2018 

    Ce domaine de la science qui étudie la pollution des mers et océans est relativement nouveau ; ce qui implique que les méthodes de mesures et d'échantillonnageséchantillonnages sont toujours en évolution rendant incertaine la définition des termes scientifiques et des techniques les plus appropriées. Le problème qui en découle est que de nombreux résultats sur ce sujet ont été produits mais la diversité dans les méthodes de mesures utilisées et des terminologies empêchent la comparaison entre toutes ces données.

    Voir aussi

    Dossier : Les déchets plastique en mer, un septième continent ?

    De plus, les mécanismes à l'origine du dépôt des microplastiques vers les fonds marins sont encore mal compris et demandent des études sur la colonne d'eau plus nombreuses. 

    Pour toutes ces raisons, Laura Simon-Sánchez et ses collègues de Icta-UAB affirment qu'il est urgent d'établir un cadre commun et de standardiser les procédés ainsi que les terminologies pour pouvoir combiner les méthodes et comparer les données. Ils rappellent également le besoin d'une collaboration internationale entre les pays méditerranéens afin d'avoir un meilleur aperçu de la distribution des microplastiques et de leurs impacts potentiels.

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