au sommaire


    Il y a 4.600 ans, les derniers mammouths laineux s'éteignaient sur l'île Wrangel. Durant l'ère glaciaire, cette île était reliée à la Béringie, à l'Alaska et au Canada par le pont de Béring. Mais, après le PléistocènePléistocène, les températures augmentèrent, le niveau des mers monta, et l'île se retrouva coupée de la terreterre ferme. Dès lors, les représentants de l'espèceespèce MammuthusMammuthus primigenius furent isolés du reste du monde. En premier, ce sont les individus restés sur le continent qui disparurent. Puis, les quelques mammouths de l'île Wrangel subirent le même sort. Et une étude parue dans Genome Biology and Evolution pense savoir pourquoi.

    Les chercheurs ont comparé l'ADNADN d'un mammouth laineux avec ceux de trois éléphants d'Asie et de populations de mammouths antiques. Ainsi, des mutations génétiquesgénétiques spécifiques des mammouths de Wrangel ont été identifiées. Celles-ci affecteraient des fonctions importantes telles que le développement neurologique et la fertilité masculine. Pour tester le fonctionnement des gènesgènes, les chercheurs les ont placés dans des cellules. Et ce fut un échec.

    Cela suggère que la population de mammouths de Wrangel portait des mutations délétères. La sélection naturellesélection naturelle aurait pu les éliminer petit à petit, en ne gardant que les individus aux gènes prospères. Mais le nombre de mammouths était trop faible pour cela. Pire, en se reproduisant entre eux, ils auraient diffusé la mutation au sein des descendants.

    Néanmoins, l'étude est entachée d'une limite importante. Les chercheurs ne disposaient que d'un seul ADN d'un seul mammouth laineux. Les mutations délétères observées sont-elles extrapolables à l'ensemble de la population ? Ou sont-elles spécifiques de cet individu ?

    Logo WhatsApp

    Suivez Futura sur WhatsApp et Google Actualités
    pour ne rien rater de l’actualité sciences & tech !

    Logo Google Actualités