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    À une quinzaine de kilomètres au-dessus de nous, dans la stratosphèrestratosphère, la couche d’ozone forme un écran qui nous protège des rayons ultravioletsultraviolets. Et chaque année, à la fin de l'hiverhiver -- celui de l'hémisphère sudhémisphère sud --, avec le retour du soleilsoleil, il se forme un trou dans cette couche d’ozone, au-dessus de l'AntarctiqueAntarctique. Un trou dont les chercheurs surveillent l'ampleur à partir de l'espace et grâce à des ballons-sondes.

    Le 8 septembre 2019, le trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique a atteint son maximum annuel. © Nasa
    Le 8 septembre 2019, le trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique a atteint son maximum annuel. © Nasa

    Traditionnellement, il atteint, fin septembre, une superficie maximale de l'ordre de 21 millions de kilomètres carrés. Mais cette année, il est arrivé à son maximum dès début septembre. Un maximum de seulement un peu plus de 16 millions de kilomètres carrés. Il s'est ensuite stabilisé à un minimum de quelque 10 millions de kilomètres carrés. Et, malgré ce trou, aucune partie de l'atmosphèreatmosphère ne s'est retrouvée entièrement dépourvue d'ozoneozone.

    Une excellente nouvelle qui ne doit cependant pas, selon les chercheurs de la NasaNasa, laisser penser qu'elle est le signe d'un rétablissement de la couche d'ozonecouche d'ozone. Le phénomène serait plus lié à des conditions météorologiques exceptionnelles. Une augmentation des températures stratosphériques et un affaiblissement du vortex polaire antarctique.

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