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    Les chercheurs ont conçu un hydrogel à base d’ADN pouvant être moulé et recyclé à l’infini à température ambiante. © Jinpeng Han et al., Journal of the American Chemical Society, 2021

    Les chercheurs ont conçu un hydrogel à base d’ADN pouvant être moulé et recyclé à l’infini à température ambiante. © Jinpeng Han et al., Journal of the American Chemical Society, 2021

    Des chercheurs chinois ont réussi à produire nouveau bioplastique à base... d'ADNADN. Entièrement biodégradablebiodégradable en quelques heures, il est peu coûteux à produire et recyclable à l'infini. Il existe déjà de nombreuses alternatives au plastiqueplastique, fabriquées à partir d’huile végétale, d'amidonamidon de pomme de terrepomme de terre, de protéinesprotéines ou même de poudre de lait. Mais la fabrication de ces bioplastiques est généralement peu écologique (nécessitant par exemple beaucoup d'énergieénergie) et requiert l'utilisation des substances polluantes (solvantssolvants, pesticidespesticides...) ; en outre, ils mettent parfois plusieurs centaines d'années à se dégrader en conditions naturelles. De plus, le recyclage de ces matériaux n'apporte aucun gain en matièrematière de réduction des émissionsémissions de dioxyde de carbonedioxyde de carbone, étant donné qu'il nécessite un chauffage à haute température.

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    Le nouveau matériaumatériau mis au point par les chercheurs est un hydrogelhydrogel obtenu à partir de brins d'ADN fixés à des polymèrespolymères dérivés de biomassebiomasse. L'hydrogel lyophylisé a ensuite été moulé avec de l'eau pour donner différentes formes, comme une tasse avec une poignée et un objet en forme d'ADN. Après un séchage à l'airair libre de deux minutes, le plastique s'est révélé parfaitement solidesolide. Surtout, l'objet peut être « froissé » et immergé à nouveau dans l'eau pour donner une nouvelle forme. On obtient ainsi un matériau recyclable à l'infini. « L'ADN est un biopolymère inépuisable qui peut être extrait de tous les organismes, y compris les plantes, les animaux et les micro-organismesmicro-organismes », ajoutent les auteurs de l'étude parue dans le Journal of the American Chemical Society. Patchs biologiques, appareils électroniques ou emballages : de nombreuses applicationsapplications sont envisageables comme par exemple un film soluble dans l'eau pour emballer les fruits ou légumes.

     

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