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    Un des quelque 4.000 flotteurs du réseau international Argo d'observation de la température, de la salinité et des courants des océans, déployé depuis les années 2000. © Argo

    Un des quelque 4.000 flotteurs du réseau international Argo d'observation de la température, de la salinité et des courants des océans, déployé depuis les années 2000. © Argo

    En absorbant sous forme de chaleurchaleur 93 % de l'énergieénergie excessive due aux émissionsémissions de gaz à effet de serregaz à effet de serre, les océans ralentissent le changement climatiquechangement climatique et en payent le prix. Ils se réchauffent plus vite que ce que l'on pensait, d'après une étude parue dans Science, entraînant une élévation du niveau marin, la fontefonte des glaces, la destruction des coraux ou encore une hausse de l'intensité des précipitationsprécipitations. Il s'est avéré qu'il y avait des erreurs sur les précédentes observations, qui insinuaient que le réchauffement des océans n'était pas aussi grave que prévu par les modèles climatiquesmodèles climatiques.

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    En 150 ans, les océans ont absorbé l'équivalent d'une bombe atomique par seconde

    Les chercheurs se sont basés sur quatre études récentes, pour arriver à la conclusion que le réchauffement des océans est 40 % plus important entre 1971 et 2010 par rapport aux relevés de température figurant dans le cinquième rapport d'évaluation du GiecGiec publiées en 2013. Notons cependant que le rapport faisait justement état d'un écart entre les observations et les prévisions des modèles climatiques, qui elles étaient justes. D'après cette nouvelle analyse, les mesures revues et corrigées correspondent bien aux estimations des modèles et montrent que globalement, sur la période allant de 1971 et 2010, les océans ont connu une élévation de température de 0,1 °C. En outre, le réchauffement s'est accéléré depuis 1991. Alors que 2018 est devenue la quatrième année la plus chaude à la surface de la TerreTerre, les scientifiques s'attendent à ce qu'elle soit l'année la plus chaude pour les océans, battant les records de 2016 et 2017.

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