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La France est le deuxième pays ayant connu le plus grand nombre d'évènements de catastrophes naturellescatastrophes naturelles en 2024, après les États-Unis. Ces données proviennent de l'Observatoire permanent des catastrophes naturelles, qui recense quotidiennement toutes les catastrophes naturelles dans le monde, et donne pour chacune trois indicateurs : le type d'événement, le nombre de victimes humaines et le coût de la catastrophe.
L’année 2024, en chiffres
- Les inondationsinondations (7 011) et les caniculescanicules (5 945) font le plus de victimes au niveau mondial, puis viennent les mouvementsmouvements de terrain (2 604) et le cyclonescyclones (2 483).
- L'Asie répertorie le plus grand nombre de victimes, qui ont perdu la vie majoritairement à cause des inondations.
- En Europe, les trois catastrophes les plus fréquentes sont les avalanchesavalanches, les incendies et les oragesorages. En revanche, ce sont les canicules qui provoquent la majorité des décès et le même constat est fait en Afrique.
Diminuer la fréquence et l'intensité de catastrophes naturelles signifie ralentir le réchauffement climatiqueréchauffement climatique, donc stabiliser la hausse des températures, et donc d'atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Seulement, d'ici là, des milliers de catastrophes naturelles, plus ou moins graves, vont se produire. Si l'on souhaite minimiser le nombre de victimes, ainsi que les impacts économiques et environnementaux, il est indispensable d'avoir un plan de préparation, d'adaptation, de résiliencerésilience. Comme l'a titré la Croix-Rouge dans un rapport publié en juin 2023 : sommes-nous en capacité d'affronter ces crises ? Si l'on s'en tient au rapport sénatorial de septembre 2024, qui pointe un manque d'anticipation et de moyens face au risque d'inondations, la réponse est non.
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