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    En août dernier, c'est pour la première fois de la pluie et non de la neige qui est tombée au sommet de la calotte glaciaire au Groenland. Une nouvelle étude parue dans Nature Communications confirme aujourd'hui que la pluie prendra le pas sur la neige en ArctiqueArctique dans « une ou deux décennies plus tôt que prévu », sous l'effet du réchauffement climatiqueréchauffement climatique qui s'accélère. « Les changements vont être plus importants et bien plus précoces qu'estimés précédemment, ce qui aura des impacts majeurs sur la vie dans la région », explique à l'AFP l'autrice principale de l'étude, Michelle McCrystall.

    En automneautomne, par exemple, où le changement est le plus important, la zone centrale de l'Arctique pourrait faire la transition autour de 2070 selon les récents modèles, selon la chercheuse. Les anciens modèles prévoyaient une transition plutôt autour de 2090.

    Cette transition aura des impacts sur tout l'équilibre climatique des pôles, mettent en garde les auteurs. La diminution de la couverture neigeuse va accélérer le ruissellement, diminuer l'effet albédoalbédo, et empêcher certains animaux comme les caribouscaribous d’accéder à la nourriture, la couverture neigeuse étant transformée en couche de glace impénétrable.

    Certains scientifiques anticipent aussi des éléments climatiques extrêmes plus fréquents en Europe et Amérique du Nord sous l'effet d'une modification des courants marins. Malheureusement, ce régime de pluie pourrait survenir même en limitant le réchauffement à +1,5 °C par rapport au début de l'ère industrielle, prévient l'étude. Cette dernière est toutefois contestée par Gavin Schmidt, de l'institut Goddard d'études spatiales de la NasaNasa qui estime que ces modèles sont trop alarmistes.

     

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