L'union fédérale des industries allemandes (Bundesverband der deutschen Industrie - BDI) a fait savoir par la voix de son président, Carsten Kreklau, qu'elle souhaite une politique de protection du climat indépendante du protocole de Kyoto à l'instar des Etats-Unis et de l'Australie.

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    L'union fédérale des industries allemandes refuse le protocole de Kyoto

    L'union fédérale des industries allemandes refuse le protocole de Kyoto

    Cette position a été critiquée aussi bien par le gouvernement fédéral que par l'opposition conservatrice.

    Les Etats-Unis, l'Australie, la Chine, l'Inde et la Corée du Sud viennent, en effet, de signer un pacte sur la protection du climat qui, contrairement au protocole de Kyoto, ne fait état d'aucune limitation pour les émissionsémissions de gaz à effet de serre mais prévoit la promotion de nouvelles technologies propres. Il est à noter que ces 5 pays, à eux seuls, représentent la moitié des émissions de dioxyde de carbonedioxyde de carbone dans le monde.

    D'après Carsten Kreklau : "La protection du climatclimat telle qu'elle est préconisée dans le protocole de Kyoto ne peut que porter atteinte à la compétitivité de l'Allemagne et menace ainsi de nombreux emplois". Pour le président de l'union fédérale des industries allemandes, les propositions des Etats-Unis et de l'Australie, farouches opposants au protocole de Kyoto, de développer de nouvelles technologies propres pourraient au contraire "ouvrir de nouvelles opportunités à l'Allemagne dans la compétition internationale".

    Les politiques allemands ne soutiennent pas cette orientation. Le gouvernement fédéral est opposé au retrait du protocole et préconise une baisse de l'émission des gaz à effet de serre encore plus importante que celle prévu dans le protocole de Kyoto. Il souhaite une baisse de ces émissions de 40% jusqu'en 2020. L'union conservatrice, quant à elle, souhaite un remaniement du protocole en "Initiative-Kyoto-Plus".