"Les calottes glaciairescalottes glaciaires des régions du Nord étaient, au cours des dernières 2-3 millions d'années, localisées au niveau de la mer de Barents et des archipels arctiquesarctiques. D'énormes massesmasses de glace se sont progressivement frayées un chemin dans les fonds océaniques et les ont ainsi débarrassés des sédiments
", explique Eiliv Larsen, chercheur au NGU et à l'Université de Bergen, et responsable du projet GlaciPet. Est-ce que les ravages causés par la glace dans les fonds marins, combinés au soulèvement des masses continentales dans les ères tertiaire et quaternairequaternaire, ont détruit les réservoirs de pétroles et de gazgaz ?
La réponse à cette question pourrait apporter des éléments d'explication aux différences observées entre les réserves norvégiennes et russes. De nombreux puits d'exploration ont été forés en mer de Barents, sans résultat probant quant à la présence de pétrolepétrole. De même, la réserve de gaz Snøhvit, dans le socle norvégien, semble être une exception. L'exploration du socle continental du côté russe indiquent, en revanche, qu'il y aurait là des réserves plus importantes.
"L'érosion des glaciersglaciers dans la région de Barents a conduit à la formation d'éventails sur la marge continentale, vers les profondeurs. Cette importante redistribution des masses, accompagnée d'un soulèvement général des masses continentales, a pu provoquer le soulèvement des réservoirs de pétroles
", explique Eiliv Larsen. "L'écorce terrestre s'est simultanément affaissée et soulevée sous l'effet des retraits et des extensions successifs des glaces. Ceci a pu avoir pour conséquences de bousculer les réservoirs de pétroles, qui se sont petit à petit retrouvés dans une position oblique, favorisant ainsi l'écoulement du pétrole hors des réservoirs
".
La mission du groupe de recherche va consister à quantifier l'érosion et la sédimentationsédimentation glaciaires, à calculer l'ampleur des soulèvements continentaux et des variations d'épaisseur des glaciers, et enfin de modéliser les effets de tous ces phénomènes sur les réservoirs de pétrole et de gaz.
GlaciPet est financé par le Conseil Norvégien de la Recherche via le programme Petromaks pour une duréedurée de 4 ans. Hydro est le partenaire industriel du projet. Le coût total du projet est estimé à 19 millions NOK.
Par Karine Blandel
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