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Moins de neige donc plus de planctons !
L'étude de la concentration de chlorophylle en mer d'Arabie, financée par la NASANASA, a été réalisée grâce à des données fournies par le satellite américain OrbView2, sur lequel est monté l'instrument Sea-viewing Wide Field of View Sensor (Sea-WiFS), et par le satellite japonais ADEOS (ADvanced Earth Observing Satellite) et son instrument Ocean Color Temperature Sensor (OCTS).
En complément, les scientifiques ont notamment utilisé des mesures anémométriques de la surface de la mer fournies par le satellite TRMM (Tropical Rainfall Measuring Mission) opéré conjointement par la NASA et l'agence spatiale japonaiseagence spatiale japonaise (JAXA), et des mesures de température in situ avec des bathythermographes non réutilisables.
Les océanologuesocéanologues ont ainsi découvert que, depuis 1997, la concentration des espèces d'algues microscopiques en mer d'Arabie n'a cessé de croître. A l'été 2003, elle était supérieure de 350% le long des côtes et de 300% au large par rapport à 1997.
Cette croissance spectaculaire serait corrélée à une baisse de la couverture nivale dans les massifs montagneux de l'Inde. En effet, elle a entraîné une diminution de la quantité de rayons solaires absorbés donc une plus grande différence de température et de pressionpression entre la massemasse continentale indienne et la masse océanique en mer d'Arabie.
Dès lors les courants d'airair dus aux moussons d'été de juin à septembre, engendrées par le différentiel de pression, accroissent l'intensité de "l'upwellingupwelling" associé (c'est-à-dire une remontée des eaux froides), ce qui favorise d'autant le développement des phytoplanctonsphytoplanctons et, au-delà, dope l'écosystèmeécosystème marin dans son ensemble.