L'accroissement du nombre de ménages, y compris dans les régions où la population décline, a des conséquences importantes sur la biodiversité et l'environnement mondial, d'après une étude américaine portant sur les dynamiques de la population mondiale.

au sommaire


    Crédit cirs.fr

    Crédit cirs.fr

    La réduction de la taille des ménages conduit à une augmentation de leur nombre à travers le monde et pose de vraies difficultés en termes de préservation de la biodiversité. Un plus grand nombre de ménages requiert l'utilisation, en vue de constructionsconstructions, d'une plus grande quantité de ressources naturelles, indiquent les chercheurs. Et un plus petit nombre de personnes par ménage s'accompagne d'une consommation moyenne supérieure d'énergieénergie et de biens par personne. D'où un impact accru sur l'environnement.

    La baisse de la taille des ménages est due notamment, selon les auteurs de l'étude, à l'augmentation du nombre de divorces et de parents esseulés en raison du départ des enfants du foyer. La proportion de foyers multi-générationnels décline constamment dans le monde.

    Cette étude fournit des indications sur les modalités d'interaction entre l'homme et son environnement, a déclaré Tom Baerwald, de la Division des sciences comportementales et cognitives, de la National Science Foundation (Etats-Unis). Il s'agit pour lui d'un très bon exemple d'enquête interdisciplinaire permettant de relier sciences naturelles et sciences sociales.

    L'étude, publiée dans la revue Nature, a été menée par des chercheurs des universités du Michigan et de Stanford : Jianguo Liu, Gretchen C. Daily, Paul R. Ehrlich et Gary W. Luck.