Depuis le début de l’ère industrielle, la Terre se réchauffe. Lentement, mais sûrement. Et elle semble aujourd’hui proche de ce que les scientifiques appellent son point de non-retour. Un seuil au-delà duquel la situation pourrait dramatiquement se dégrader.


au sommaire


    Les scientifiques définissent un point de non-retour comme un seuil à ne pas dépasser. Sous peine de voir l'écosystème se dégrader brutalement. Ou même disparaître, purement et simplement. Un peu comme lorsque l'on pousse une tasse vers le bord d'une table. Arrive un moment où une petite poussée supplémentaire provoque la chute de la tasse. Sans espoir de retour en arrière.

    Pour notre TerreTerre, le point de non-retour pourrait se situer quelque part entre +1 et +2 °C par rapport aux moyennes des températures préindustrielles. Une situation qui pourrait survenir, dans un scénario de business as usual, au plus tard, d'ici fin 2045. Mais au plus tôt, dès les derniers jours de 2027 ! D'autant que déjà l'Arctique semble flirter avec son propre point de non-retour. Tout comme l'Amazonie.

    Certains chercheurs se demandent toutefois si ce concept de point de non-retour correspond à une réalité écologique. Car la plupart des écosystèmes semblent se détériorer progressivement. Avec des conséquences dès la première perturbation.

    Pourtant, si des incertitudes demeurent, une chose fait consensus fin 2020 : rien n'est perdu. Notre planète peut encore être sauvée. Sous réserve de réduire drastiquement nos émissionsémissions de gaz à effet de serre dès aujourd'hui.