C'est un superbe exemple de recherche interdisciplinaire et d'applicationapplication des lois de la biomécanique à la paléontologiepaléontologie qui vient d'être publié dans le célèbre journal Paleontology. Le professeur Michael Benton et son étudiant de master en paléobiologie Koen Stein, de l'Université de Bristol (Royaume-Uni) viennent en effet de profiter de l'expertise et des moyens du département d'ingénierie aérospatiale (Department of Aerospace Engineering) de cette même université pour étudier en soufflerie des maquettes à l'échelle de deux kuehneosauridés d'environ 70 cm de long et que l'on avait découvert en Angleterre dans la région de Bristol.

Figure 1. A gauche Kuehneosuchus latissimus. A droite, Kuehneosaurus latus. Au centre, l'actuel Draco melanopogon (voir la figure 2). Schéma extrait de l'article publié dans Paleontology.
Le kuehneosuchus et le kuehneosaurus étaient deux petits reptilesreptiles apparentés vivant à l'époque du TriasTrias supérieur, c'est-à-dire entre -200 et -230 millions d'années environ. Le premier possédait des sortes d'ailes tandis que le second disposait d'une membrane entre ses pattes avant et arrière, le faisant ressembler aux lézards arboricolesarboricoles que l'on retrouve dans tous les pays de l'océans indien : les dragons volants ou dracos. Il est même possible que ces deux reptiles fossilesfossiles aient appartenu à la même, l'un serait alors le mâle et l'autre la femelle.
Grâce aux études en soufflerie, les chercheurs ont découvert que kuehneosuchus était très stable d'un point de vue aérodynamique. Ses larges surfaces qui lui tenaient lieu d'ailes lui permettaient non de voler mais de planer selon un angle de 13 à 16 degrés et jusqu'à une vitessevitesse de 9 mètres par seconde. Cette performance semblerait bien médiocre à un pilote de planeurplaneur mais lui permettait de franchir une belle distance en s'élançant d'un arbrearbre. Le travail des aérodynamiciens montre également qu'il pouvait manœuvrer durant son vol planévol plané.

Figure 2. Un dragon volant de Thaïlande. © John C. Murphy
En revanche, le kuehneosaurus, lui, devait plutôt s'en tenir à des performances de parachutiste, ce dont on se doutait déjà étant donné la faible envergure de ses membranes alairesalaires. Son angle de plané devait plutôt avoisiner les 45° (les parachutesparachutes modernes font beaucoup mieux).
Ce n'est pas la première fois que les méthodes de la physiquephysique et de l'ingénierie sont employées pour déterminer les aptitudes au vol d'espècesespèces disparues il y a des dizaines de millions d'années. Le groupe d’étude du vol des animaux du département de zoologie de l'Université de Cambridge est très actif sur ces sujets. En particulier, Matthew Wilkinson a non seulement étudié sur ordinateur le vol des ptérosaures mais il en a aussi réalisé des maquettes testées en soufflerie. Là aussi les performances pour le vol plané de ces animaux mythiques qui vivaient au temps des dinosaures, mais qui n'en étaient pas, se sont révélées remarquables.
Comparatifs et bons plans

Tech
Tech
Pendant les soldes, ExpressVPN offre 3 mois gratuits pour son abonnement d’un an

Tech
Tech
Découvrez Eono C1, le chargeur rapide à induction pour smartphone

Maison
Maison
Pourquoi opter pour un aspirateur sans sac Amazon Basics ?

Maison
bordure jardin
Les meilleures bordures jardin 2022

Maison
mixeur
Meilleur mixeur 2022 ? Voir le ici

Maison
piscine bois
Le lauréat de notre comparatif des piscines bois