En 1996, la NASA fait sensation en annonçant la découverte de nanofossiles martiens au sein d'une météorite arrachée des glaces de antarctique, ALH84001. Depuis, les preuves en faveur d'une vie martienne au sein de la roche ont été rejetées les unes après les autres.

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    Six ans plus tard, le seul indice encore valable reste la présence de cristaux de magnétite identiques en taille, forme et composition aux cristaux que certaines bactériesbactéries terrestres utilisent comme boussole pour s'orienter dans le champ magnétique terrestre. Comme les cristaux de magnétite d'origine biologique diffèrent de tout ce que l'on connaît, et qu'aucun procédé chimique n'a (pour l'instant) été capable d'en fabriquer de pareils, la découverte de tels cristaux au sein d'ALH84001 représentait une preuve convaincante de l'existence passé de microorganismesmicroorganismes martiens.

    Ce n'est désormais plus le cas. En étudiant la météoritemétéorite au niveau atomique (!), une équipe de chercheurs a découvert que les atomesatomes d'oxygène des cristaux de magnétite étaient alignés sur le même plan que ceux des cristaux de carbonates. Ce qui prouve que la magnétite est apparue directement là où on l'observe encore aujourd'hui, dans les carbonates, et non pas dans la cellule humide d'une bestiole martienne. Selon ces chercheurs, la magnétite se serait formée lors de la vaporisationvaporisation partielle des carbonates au moment de l'impact qui a éjecté la météorite de la surface martienne. Il est donc de plus en plus probable qu'ALH84001 ne porteporte aucun trace d'un quelconque organisme martien ...