Suivi de la consommation, certification d'origine de l'énergie, véhicule électriques… Les producteurs et distributeurs d’énergie utilisent la technologie blockchain pour de nombreuses applications. Ce sont aussi les mieux placés pour réduire l'empreinte carbone de cette technologie très énergivore. Explications avec l’exemple d’EDF.


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    À l'instar de l'intelligence artificielleintelligence artificielle, la blockchain est devenue un mot clé tendance depuis l'avènement des cryptomonnaiescryptomonnaies. La technologie de stockage et de transmission d'informations sans organe de contrôle est arrivée il y a une dizaine d'année avec la création du bitcoin. Ce dernier, par son aspect décentralisé et hypersécurisé, a d'abord effrayé les milieux de la finance avant qu'ils ne prennent conscience de la puissance de sa technologie et s'en accaparent. Aujourd'hui, de très nombreuses start-upstart-up surfent sur la technologie pour proposer leurs solutions basées sur la blockchain. Outre la finance et le milieu bancaire, elle s'introduit progressivement dans beaucoup d'autres secteurs, par exemple pour sécuriser les actes notariés, pour la traçabilité alimentaire et même pour l'automobile du futur.

    Les énergéticiens et, en premier lieu EDF, ne sont pas passés à côté de cette technologie... loin de là ! Cela fait bien des années que la blockchainblockchain est employée pour de nombreuses applicationsapplications. Il sert ainsi à authentifier l'origine de l'énergieénergie, la facturation de la charge des véhicules électriques ou encore proposer des services d'échange d'énergie entre partenaires.

    Dans cette vidéo de vulgarisation, EDF explique la technologie blockchain et présente quelques applications de celle-ci. © EDF

    Blockchain et énergie : réduire l’empreinte carbone des datacenters

    C'est du côté des datacenters que l'énergéticien s'investit en lançant une nouvelle filiale baptisée Exaion. L'objectif : louer aux clients de la puissance de calcul pour leurs solutions d'IA, de la simulation scientifique et surtout, fournir une plateforme de Blockchain pour leurs projets. Ces derniers peuvent choisir leur protocoleprotocole et disposent des infrastructures pour développer leurs propres solutions. L'opérateur compte également mettre en place un service de coffre-fort sécurisé pour des portefeuilles de crypto-actifs.

    Quel rapport avec l'énergie ? Eh bien, justement, selon les prévisions de l’Ademe, en 2030, ces datacenters compteront pour 13 % de la consommation électrique mondiale. Avec un mix énergétique français qui émet très peu de CO2, EDF et sa filiale Exaion peuvent proposer à leurs clients des solutions d'hébergement de data tout en maîtrisant l’énergie et en optimisant leur empreinte carbonecarbone. Les données des clients seront de surcroît hébergées en France et avec le même niveau d'exigence et de cyber sécurité que pour les données du groupe EDF. L'avenir ne pourra être que florissant pour Exaion lorsque l'on sait que la production et le stockage des bitcoinsbitcoins via la blockchain représentent aujourd'hui la consommation de près de 3 millions de foyers. La promesse séduisante de datacenters vertueux en matièrematière énergétique.

     

    Sujet fait en partenariat avec les équipes d'EDF