Alors qu’à Paris débute le Mondial de l’auto, Google s’apprête à lancer ses voitures automatiques sur les routes californiennes après l’accord du gouvernement d’État. Au Nevada, elles ont déjà leurs plaques d’immatriculation.

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    Une Prius automatique de Google dans une rue de Washington. © AFP Photo/Karen Bleier

    Une Prius automatique de Google dans une rue de Washington. © AFP Photo/Karen Bleier

    Les voitures automatiques de Google pourront rouler sur les routes de Californie (ouest) depuis que le gouverneur de l'État, Jerry Brown, a signé, cette semaine, le décret autorisant les essais. Il ne s'agit en effet pour l'instant que de permettre les tests et ce avec une restriction : un conducteur valide doit être présent à bord. « Les véhicules autonomesvéhicules autonomes sont un nouvel exemple de l'avance de la Californie en matièrematière technologique, qui transforme la science-fiction d'aujourd'hui en réalité pour demain », a déclaré le gouverneur Brown lors de la cérémonie de signature, sur le campus de GoogleGoogle à Mountain View.

    Le développement d'une voiturevoiture qui se conduit toute seule est l'un des projets phares développés par une équipe de chercheurs de Google, dirigée par Sergey BrinSergey Brin, l'un des cofondateurs de l'entreprise. Roulant depuis 2010, ces véhicules automatiques ont fait l'objet d'un brevet en 2011. « Cela ressemble vraiment à de la science-fiction, a dit Sergey Brin. C'est un secteur fascinant sur lequel nous travaillons mais il pourra changer la vie des gens. Je suis emballé par cette perspective. »

    Google avait déjà obtenu début mai une plaque d'immatriculation pour sa voiture prototype dans le Nevada (ouest), État voisin de la Californie. C'était la première plaque d'immatriculation accordée aux États-Unis à ce type de véhicule, une Toyota Prius modifiée équipée de caméras vidéo, de radars et d'un capteurcapteur laserlaser lui permettant de percevoir le trafic environnant, ainsi que de cartes détaillées pour atteindre sa destination.