Lors du sommet sur la recherche climatique, qui a eu lieu à Hambourg le 3 mai 2007, la Ministre fédérale de l'enseignement et de la recherche, Annette Schavan, a annoncé souhaiter lancer, sur la base d'accords concrets entre scientifiques et économistes, d'ici l'automne 2007, une politique "High-tech" pour la protection du climat.

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    Note : les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

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    Lors de ce sommet, 200 représentants de la recherche et de l'industrie ont débattu d'une stratégie nationale pour lutter contre le changement climatiquechangement climatique. Selon Mme Schavan, deux conditions sont requises pour atteindre cet objectif : mettre l'accent sur la recherche et développer de nouvelles technologies.

    Le processus vers cette stratégie "High-tech pour le climat" a déjà commencé. Les scientifiques ont en effet identifié les domaines où les technologies restent à développer : le photovoltaïque, la séquestration du CO2, les procédés de fabrication à faible émissionémission, mais aussi la photosynthèse artificielle, les piles à combustiblepiles à combustible ou encore les moteurs à propulsion.

    L'Allemagne est déjà bien positionnée sur la scène mondiale dans le domaine des technologies et des produits "propres" et, par cette stratégie "High-tech pour le climat", souhaite renforcer sa position en poursuivant le développement de telles technologies ainsi qu'en les exportant à l'étranger.

    A l'heure où le GIEC a publié son 4ème rapport sur le climat, l'Allemagne affiche clairement son désir de contribuer à la protection climatique.

    Par Arnaud Bertrand