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Crédit : NASA
Les scientifiques croyaient que le réchauffement de la troposphère, la couche allant de la surface à environ 12 kilomètres d'altitude, était moindre que celui de la surface. Qiang Fu et son équipe, avait déterminé lors de leur première étude, que les mesures satellitaires relatives à la troposphère n'étaient pas fiables parce qu'un cinquième du signal venait d'une couche plus haute de l'atmosphère : la stratosphère, laquelle, durant les dernières décennies, avait connu un refroidissement plusieurs fois plus rapide que le réchauffement de la troposphère. L'équipe avait mis au point une méthode permettant d'éliminer le signal stratosphérique des données satellites et obtint des résultats en concordance étroite avec les données du réchauffement à la surface. La méthode, selon les critiques, entraînait une surcompensation de l'effet de refroidissement produit par la stratosphère et donc une surestimation de l'importance du réchauffement de la troposphère.
Dans la nouvelle étude, l'équipe est partie de mesures directes de températures de la stratosphère. L'applicationapplication d'une nouvelle méthode, dans le but de d'éliminer la contaminationcontamination stratosphérique, leur a permis d'obtenir des résultats en accord avec ceux publiés en mai dans la revue Nature.
Les recherches indiquent un réchauffement de la troposphère d'environ deux dixièmes de degré Celsiusdegré Celsius par décennie, similaire au réchauffement de la surface. Ces résultats sont importants car, durant des années, le décalage entre données satellites et données du réchauffement à la surface a alimenté le débat au sujet de la réalité du changement climatiquechangement climatique.