Après le crash ce matin du dirigeable de l'expédition Total Pole Airship, Jean-Louis Etienne vient d'annoncer que l'aéronef n'est pas réparable et que l'expédition ne pourra avoir lieu.

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    C'est une catastrophe pour cette expédition préparée de longue date. Ce matin très tôt, le dirigeabledirigeable Pole Airship, stationné sur l'aérodrome de Fayence (grand centre de vol à voile, dans le Var) a arraché ses huit pieux d'amarrage, en acieracier, sous les coups de boutoirs de vents soufflant à 100 kilomètres à l'heure, avec des rafales mesurées à 170 km/h (et non à 40 comme il a été dit initialement).

    Une équipe était sur place mais n'a rien pu faire d'autre que regarder l'engin disparaître, sans pilote, dans la nuit. Il s'est affalé près de l'aérodrome sur une villa, qu'il a littéralement emballée, sans faire de blessés. L'enveloppe est déchiquetée, la nacelle et les gouvernes brisées et, si l'on en juge par les photographiesphotographies (disponibles sur le site de M6), les moteurs ont l'airair endommagés.

    Jean-Louis Etienne a jugé tout de suite que « la mission est compromise » et qu'elle ne pourrait « avoir lieu avec cet engin-là. De toute façon, il n'y en a pas d'autre ». « J'ai envie de chialer » a-t-il ajouté, selon la dépêche de l'AFP. « Je suis complètement effondré, a confié l'explorateur au micro de France-Info, après sa conférence de presse, tenue sur l'aérodrome. Cela vient clore un travail colossal. D'après ce que l'équipe m'a dit, l'expédition doit être annulée. »

    Sur le site de l'expédition, les responsables précisent que l'équipe assurait comme prévu des quarts de surveillance sur l'aérodrome et que les renseignements météométéo avaient été pris à chaque changement de quart. Aucun n'indiquait une tempête de cette importance.