Lors du Congrès mondial de la nature qui s'est achevé ce vendredi à Marseille, l’UICN a adopté plusieurs motions, dont la protection des mammifères marins et la forêt amazonienne en coopération avec les peuples autochtones.


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    L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICNUICN) a adopté des motions sur différents sujets, dont la protection de 80 % de la forêt amazonienne ou encore la protection des mammifères marins, alors que l'assemblée de ses membres s'est terminée vendredi. Ces motions, sans être contraignantes, donneront le cap et le niveau d'ambition de l'organisation forte de 1.400 membres (États, agences gouvernementales, ONG, peuples autochtones, associations d'entreprises).

    Protéger au moins 80 % de l'Amazonie

    La motion visant à protéger 80 % de l'Amazonie d'ici à 2025 a été approuvée par 100 % des membres, selon Mamadou Diallo, membre de la présidence de l'assemblée des membres, selon la retransmission en direct depuis Marseille. Elle demande aux membres de l'UICN d'« appuyer les objectifs de conservation par zone, dans le but de protéger, conserver et gérer durablement au moins 80 % de l'Amazonie d'ici à 2025 » en coopération avec les peuples autochtones.

    Des mammifères marins sous surveillance

    L'UICN a aussi adopté à une écrasante majorité une motion pour « renforcer la protection des mammifères marins par la coopération régionale », prévoyant notamment « des zones de protection renforcée » et des mesures de protection comme des « fermetures saisonnières » de pêche ou « la réduction de la vitessevitesse des navires ».

    L'UICN a adopté une motion pour protéger les mammifères marins. © Slowmotiongli, Getty Image
    L'UICN a adopté une motion pour protéger les mammifères marins. © Slowmotiongli, Getty Image

    La France connaît depuis des années des échouages massifs de dauphins sur la côte atlantique. Le gouvernement a pris des mesures mais les ONG demandent des actions plus fortes comme des fermetures temporaires pour la pêche dans le golfe de Gascogne où pêchent aussi des navires espagnols, s'appuyant sur les préconisations de scientifiques.