Entretenir son jardin est primordial, qu'il soit petit ou grand, cela demande de l’attention toute l’année. Il y a les tâches saisonnières et celles relevant du quotidien. Si l’on n’a pas le temps ou les moyens techniques de s’en charger, on peut faire appel à des prestataires extérieurs. Avec, dans certains cas, la possibilité d’avantages fiscaux à la clé.


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    Chaque saisonsaison implique son lot de choses à faire pour entretenir son jardin, l'aider à se développer et le garder en bonne santé. On doit ainsi tailler, débroussailler, préparer le sol, semer, planter, bouturer, traiter, arroser, tondre, récolter... On peut avoir envie de repenser l'aménagement, de redessiner allées et pelouse, d'intégrer un plan d’eau. Tous ces travaux de jardinage exigent de la pratique, le sens du timing, un outillage varié et en parfait état de fonctionnement.

    La taille, une suite de tâches récurrentes à réaliser au moment opportun

    De nombreux végétaux exigent d'être taillés pour se régénérer ou refleurir de façon optimale. C'est notamment le cas des arbresarbres fruitiers à pépins (pommes, poirespoires...) ou à noyaux (cerisescerises, pêchespêches, prunesprunes...). Entre janvier et mars, selon les espècesespèces, il est nécessaire de couper les branches mortes ou abîmées, d'aérer le centre si la ramure est dense. Arrivé à un certain point, on peut être amené à couper les plus hautes branches pour rendre les fruits plus accessibles. Un travail délicat qu'il est souvent judicieux de confier à un jardinier pro, tout comme l'élagage proprement dit.

    L’élagage est un exercice risqué qui requiert un équipement adapté et du savoir-faire, pas seulement dans le maniement de la tronçonneuse. © Stihl
    L’élagage est un exercice risqué qui requiert un équipement adapté et du savoir-faire, pas seulement dans le maniement de la tronçonneuse. © Stihl

    Les arbustes fruitiers réclament un traitement au cas par cas. S'agissant des framboisiersframboisiers remontants, par exemple, on effectue en juin une simple taille d'éclaircissement. L'hiverhiver, on coupe au ras du sol les tiges qui donnent des fruits durant l'été : ce sont les plus sèches. On en profite pour entretenir son jardin en éliminant à la bêche les pousses envahissantes.

    Sur les groseilliers à maquereaux, la procédure consiste à pratiquer en février la taille de fructification permettant de contrôler la production. Les myrtilliers, quant à eux, sont rabattus à la fin de l'hiver pour leur redonner de la vigueur. Les arbustes à floraison printanière se taillent en été, à l'endroit des rameaux de l'année passée. Ceux à fleurs estivales en automneautomne, sur les rameaux de l'année.

    La taille des arbustes d’ornement est surtout destinée à maîtriser leur croissance. Lorsqu'ils deviennent trop imposants, leurs parties basses ont tendance à se déplumer. © Gardena
    La taille des arbustes d’ornement est surtout destinée à maîtriser leur croissance. Lorsqu'ils deviennent trop imposants, leurs parties basses ont tendance à se déplumer. © Gardena

    La taille des rosiers a lieu principalement au printemps et en automne, en prenant soin de supprimer les fleurs fanées en cours de floraison. Celle des vivaces démarre par le nettoyage de printemps habituel. Elle se poursuit en été et se termine avec les premiers gelsgels, époque coïncidant en général avec le ratissage des feuilles mortes.

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    Pour entretenir son jardin, des services occasionnels ou permanents

    Pour les travaux de jardinage, on peut recourir à un prestataire extérieur de façon ponctuelle ou sur la base d'un contrat annuel, option la plus avantageuse. Le jardinier professionnel ou le paysagiste est un expert qui fixe ses tarifs à hauteur de ses qualifications. Il fait son devis après une première visite sur place, afin d'évaluer l'ampleur de la tâche : élagage, abattage, aménagements divers... Dans le cadre d'un contrat, ce professionnel présente l'intérêt de suivre lui-même l'évolution du jardin.

    Si une société multi-services propose couramment des tarifs plus attractifs (avec déductions fiscales), elle n'a pas la possibilité de déléguer systématiquement le même intervenant. Par ailleurs, ses techniciens ont des niveaux de compétence très variables, sans toujours disposer du matériel adéquat. Souvent, l'évacuation des déchetsdéchets végétaux ne figure pas au devis et, pour l'obtenir, il faut la payer en plus.

    Le saviez-vous ?

    En recrutant directement une personne en CESU, le client a le statut de particulier employeur d’un salarié à domicile. Si l’on passe par une société multi-services, c’est elle qui assure l’interface.

    Le jardinier en CESU (Chèque emploi service universel) est intéressant pour les petits travaux d'entretien : débroussaillage, désherbage, tonte de la pelouse… Il permet aux particuliers de se faire rembourser 50 % du montant en s’épargnant des formalités administratives. © Fiskars
    Le jardinier en CESU (Chèque emploi service universel) est intéressant pour les petits travaux d'entretien : débroussaillage, désherbage, tonte de la pelouse… Il permet aux particuliers de se faire rembourser 50 % du montant en s’épargnant des formalités administratives. © Fiskars

     

    Jardins japonais : une magnificence à travers le monde

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    Le jardin japonais de Lady Daisy, en Hollande

    Ce jardin japonais est l'œuvre de la baronne Marguerite van Brienen (1871-1939), propriétaire du domaine de Clingendael, à La Haye, aux Pays-Bas. Au début du XXe siècle, Lady Daisy rapporta par bateau de ces voyages au Japon, des divers objets typiques, des lanternes de pierre, un tonneau d'eau, des sculptures, des petits ponts et un petit pavillon, avec ses portes coulissantes, restauré depuis par des architectesarchitectes japonais. Elle y a dessiné un plan d'eau en forme de fleur de lotus et aménagé selon sa sensibilité un paysage gracieux et raffiné. Dans les riches familles aristocratiques néerlandaises, il était de coutume de modeler son domaine selon les modes de l'époque, en créant des espaces paysagers où se côtoient différents stylesstyles, du baroque jardin à l'anglaise au jardin français. On peut donc aussi y admirer la roseraie, le jardin aux azalées et aux rhododendrons. Le jardin japonais de Lady Daisy, qui ne se visite que deux fois par an (6 semaines au printemps et 2 en automneautomne), est classé aux Monuments historiques néerlandais.