Jusqu’au 31 décembre 2016, les investissements en résidences de tourisme étaient éligibles à la loi Censi-Bouvard. Depuis, l’État a préféré mettre en avant la rénovation du parc actuel plutôt que les constructions neuves en créant un nouveau dispositif de défiscalisation.

au sommaire


    Que ce soit dans le cas d'un bien rénové ou d'une nouvelle résidence, les investissements dans des résidences de tourisme peuvent être de bons outils de diversification patrimoniale et ils permettent de bénéficier du statut de Loueur meublé non professionnel LMNP.

    Une nouvelle réduction d’impôts

    Pour tous les travaux de réhabilitation de grandes ampleurs d'une résidence achevée depuis au moins 15 ans, l'État prévoit pour les propriétaires une réduction d'impôt égale à 20 % du montant des travaux dans la limite de 22.000 euros. Ces travaux peuvent concerner une rénovation énergétique, un ravalement ou une adaptation aux personnes à mobilité réduite.

    Les travaux doivent avoir été adoptés en assemblée générale des copropriétaires entre le premier janvier 2017 et le 31 décembre 2019.

    Voir aussi

    Investissement locatif : quelle ville choisir ?

    L’investissement dans le neuf et le statut de Loueur meublé non professionnel

    L'investissement dans une résidence de tourisme permet à la fois de bénéficier d'une rentabilité locative attractive et d'une facilité de gestion. Le bien est loué à l'exploitant de la résidence pour une duréedurée de 9 ans renouvelable et c'est celui-ci qui gèrera le bien. Il faut donc faire très attention à la qualité et au sérieux du gestionnaire de la résidence.

    Si l'investisseur le souhaite, il pourra, dans la plupart des cas, se réserver une ou plusieurs semaines de séjour dans la résidence. Bien entendu, cela aura un impact sur la rentabilité de son investissement puisque l'exploitant ne pourra pas louer le bien pendant ces périodes. Cela reste néanmoins une bonne alternative à une résidence secondaire.

    Les avantages du statut de Loueur meublé non professionnel

    Tout d'abord, l'investisseur peut récupérer la TVA inhérente à son achat. Il faudra cependant conserver le bien pendant 20 ans. En cas de revente anticipée, la TVA devra être remboursée aux services fiscaux au prorata des années restantes.

    Ensuite, en optant pour le régime réel d'imposition, l'acquéreur pourra déduire des loyers perçus la majorité des charges relatives à son investissement et même amortir jusqu'à 85 % de la valeur de son bien.

    Comme dans chaque investissement, il ne faudra pas perdre de vue les objectifs que l'on s'est fixés et faire attention au gestionnaire et à l'emplacement qui deviendra essentiel en cas de revente. Un investissement en résidence de tourisme reste avant tout un achat immobilier.